mardi 23 avril 2013

Mon cadeau d’anniversaire pour l’an 2014

A l’occasion de mon anniversaire en ce jour du 23 Avril 2013, la surprise pour moi a été de recevoir plusieurs souhaits et cadeaux de toute part. Parmi les cadeaux que j’ai reçus se trouvent : un déjeuner à un restaurant que j’ai l’habitude de fréquenter, des dizaines de messages sur facebook, email, skype, SMS et appels téléphoniques des amis, collègues et partenaires. En dehors du repas de ce soir, qui m’a été offert par ma famille, la publication de ma lettre aux hommes religieux du Gabon par le journal Ezombolo et une lettre de souhaits envoyée par un frangin de la diaspora sont considérés pour moi comme mes meilleurs cadeaux d’anniversaire. Dans la lettre du frangin, une phrase a retenu mon attention : ‘’Joyeux anniversaire André, et puissent tous les souhaits et les rêves dont tu rêves se tournent aujourd'hui à la réalité’’.Ci dessous l’intégralité de la lettre du frangin : André, En espérant que ta journée d’anniversaire sera aussi spéciale comme tu l’as pour nous qui te sommes chers. Que ta vie soit un chemin rempli de sourires, pas des larmes. Que ton âge soit compté par le nombre d’amis, pas des années. Je suis tellement content que tu sois né, car tu éclaires les vies de beaucoup et les remplis de joie. Puissent les années continuent d'être bonnes pour toi. Joyeux anniversaire mon frère et ami bien aimé! Tu n’es pas entrain de vieillir André, c’est du chantage ou le congossa. Tu es entrain d’aller de mieux en mieux. Puisse cette année t’apporter avec elle tout le succès et l'accomplissement du désir de ton cœur. Je te souhaite toutes les grandes choses dans la vie, espérons que cette journée t’apportera une part supplémentaire de tout ce qui te rend heureux. Joyeux anniversaire, et puissent tous les souhaits et les rêves dont tu rêve se tournent aujourd'hui à la réalité. Qu’elle t’apporte toutes les choses qui te font sourire. Joyeux anniversaire! Tes meilleures années sont encore devant toi. Les anniversaires sont généralement remplis des souvenirs d'hier, les joies d'aujourd'hui, et les rêves de demain. Tu seras toujours éternellement jeune André, bon courage et prends bien soin de toi. Ton frangin de la diaspora! Je m’inspire de cette lettre du frangin pour dire aux gabonais que le départ d’Ali Bongo du pouvoir doit être une réalité et non une science fiction. Je dis à Ali Bongo et son système criminel intégré qu’ils ont perturbé mon anniversaire. Je regrette qu’ils soient nés, et surtout le fait qu’ils fassent partie de la population gabonaise a dérangé mon anniversaire. Mon anniversaire est rempli des mauvais souvenirs d’hier du régime d’Omar Bongo Ondimba et d’Ali Bongo Ondimba. La tristesse d’aujourd’hui liée à la dictature, aux crimes : rituels, financiers, crimes contre l’humanité, au vol, à la corruption etc ne m’ont pas permis de me réjouir de ma nouvelle bougie. Mon anniversaire est perturbé par l’idée de l’existence de votre système criminel intégré qui tue les rêves de demain des gabonais. Vous êtes inutiles pour notre pays. Mon souhait de cette année est de fêter mon anniversaire l’année prochaine sans Ali Bongo Ondimba au pouvoir, le grand commanditaire des crimes rituels, et ses complices. Je compte sur tous les gabonais de la diaspora, la société civile et sur la vraie opposition qui feront tout ce qu’il faut pour que cette année, le départ de ce chef de gang du pouvoir soit effectif. Ceci est mon grand souhait en ce jour d’anniversaire! Merci pour tous ceux qui m’ont souhaité et continuent à me souhaiter joyeux anniversaire.

jeudi 11 avril 2013

Congrès : PDG-Bongo Ondimba ‘’ce machin’’, Consortium du système criminel intégré

Le PDG-Bongo Ondimba est un consortium des alliés d’une machine Machiavélique construite depuis près de 50 ans pour entretenir et pérenniser un système criminel intégré dont le seul but est de corrompre : les faibles, les opposants, la société civile, l’opinion nationale et internationale a travers les achats de conscience avec l’argent du contribuable gabonais ; voler et détourner les deniers publics ; piller les ressources naturelles du pays ; tuer : les opposants, les adversaires de leur système et la population par des crimes rituels, le poison et autres moyens. Le dictionnaire du droit privé de Serge Braudo définit un consortium en ces termes : « un consortium est une entente entre plusieurs personnes, associations ou entrepris en vue d'une coopération pour l'exécution d'une ou plusieurs opérations économiques, financières, scientifiques ou culturelles. Sa durée est celle de l'activité pour laquelle ses fondateurs l'ont prévu. Il constitue un groupement dépourvu de personnalité morale. Généralement en application de la convention qui règlemente les rapports des consorts, les membres peuvent se constituer solidaires et se représenter mutuellement comme le feraient les associés d'une société en nom collectif ». Cette semaine, nous avons vu le PDG se regrouper dans une solidarité diabolique pour poursuivre son agenda laissé par les fondateurs de ce parti et révisé par l’arriviste et opportuniste Ali Bongo Ondimba Alias : ‘’ l’homme inique et sinistre aux ambitions personnelles et égoïstes ‘’ dont l’objectif est le pouvoir et toujours le pouvoir. Cependant l'utilisation de l'appellation "consortium" n'est réglementée par aucun texte légal ou règlementaire. Le consortium ne constitue donc pas un type de société civile ou commerciale, de sorte que, ce qui peut porter à confusion, son utilisation étant libre, on constate que le mot "consortium" entre couramment dans la raison sociale d'entreprises sociétaires ou de groupements d'entreprises. Dans le cas du Parti Démocratique Gabonais, nous avons un parti entreprise qui est ‘’omniprésent’’ et ‘’omnipotent’’ dans tous les secteurs du Gabon. Le PDG n’est vraiment pas un parti mais un consortium mafieux qui aujourd’hui attend son déclin. Le consortium est aussi un groupement, réunissant sous une direction unique des moyens financiers ou matériels, en vue d'exécuter en commun des opérations déterminées. Synonyme : « société, corporation, fédération, holding, trust, affaire, coopérative, association, pool, entreprise, établissement, cartel ». Le bilan du congrès du consortium ‘’Parti démocratique Gabonais'' ce « machin » dirigé par feu Omar Bongo Ondimba dans le passé et Ali Bongo Ondimba dans le présent est un bilan tristement horrible, sinistre et dégoutant. Dans ce pays sans foi ni lois, le théâtre auquel le PDG a soumis les gabonais cette semaine est un spectacle qui devrait plonger le pays dans un deuil national. À la vue des images de l’anniversaire du PDG dont nous connaissons les résultats qui ne sont pas à commenter mais plutôt à pleurer. Les indicateurs avant la mort d’Omar Bongo Ondimba étaient clairs et ceux du temps d’Ali Bongo Ondimba sont tristement ‘’éloquents’’. Notre pays va très mal et l’arrivée d’Ali Bongo est venue empirer les choses. Les maux ont soi ; doublés, triplés ou quatriplés. Apres près d’un demi siècle ( 50 ans) de gestion du pays, nous n’avons d’autres choix que celui de constater que le Gabon a malheureusement des gens sans conscience nés avant la honte ! Au vu du sinistre spectacle triste a regarder que nous a soumis le PDG-Bongo Ondimba, nous faisons appel au gabonais de rentrer dans le deuil et dénoncer et combattre avec passion et sans état d’âmes ce groupement PDG-Bongo Ondimba dépourvu d’éthique et de personnalité morale. En ce temps d’anniversaire du PDG, en ce temps de tristesse et de deuil national où nous voyons ceux qui ont détruit et continuent à détruire les richesses : naturelles, morales, politiques et sociales de notre pays ‘’célébrer nous ne savons quoi ", l’UPG de PMM « des Amériques et d’Asie » condamne l’esprit de fête, de célébration de victoire qui anime cette semaine les dirigeants du PDG et leurs prosélytes. Il n’ya pas un ancien et un nouveau PDG, il ya un seul PDG ! Le PDG-Bongo Ondimba du système criminel intégré constitué en consortium des mafieux. Nous banalisons et rejetons avec la dernière énergie le faux bilan présenté par les dirigeants du consortium PDG-Bongo Ondimba et rejetons leurs objectifs pour les années futures. Nous demandons aux gabonais de tous bords y compris ceux du PDG qui ont quittés l’idéologie Machiavélique de ce système criminel intégré et qui pensent autrement aujourd’hui à : doubler de vigilance, à se mobiliser pour combattre ces objectifs et lutter pour la chute de ce système dirigé par Ali Bongo Ondimba, Accrombessi Maixent et Nzouba Ndama. Dans ce même objectif, nous annonçons l’ouverture dans les jours qui viennent d‘une campagne officielle contre ce système et aussi l’ouverture d’un site en anglais dont l’objectif est de mettre à nu les dérives du système PDG-Bongo Ondimba et ses responsables. Les crimes rituels, la corruption, la dictature, le pillage du pays, la nature criminelle d’Ali Bongo Ondimba et s'alliés proches etc. feront au quotidien le menu du site. Le site qui sera optimisé et qui aura pour objectif informer le public américain et anglophone en dehors des États-Unis sera un site apolitique. La lutte continue jusqu'à la chute du consortium PDG-Bongo Ondimba ! André Bouassa

mercredi 6 mars 2013

UPG : Route vers le congrès, rencontres stratégiques aux Etats-Unis

L'UPG doit etre un parti de tous et un instrument pour la liberation
 
Dans le cadre d'un agenda appelé : " route vers le congrès ", l'Union du peuple Gabonais organise du 5  au 10 mars 2013 des rencontres dans la capitale politique de la Caroline du Nord. Ces rencontres ont pour participants les délégations venues du Gabon, d'Europe, du Canada et des différents États des États-Unis.
            Des reunions dans un pays exemple de democratie et de respect des droits de l'homme

 Après les USA, le tour reviendra aux rencontres de Paris et celles du Gabon.
Ces rencontres font suite a  plusieurs mois de travail et de réflexions des responsables et membres du parti épris de l’esprit du changement et de la poursuite du Combat laisse par le président Pierre Mamboundou Mamboundou. La rencontre des USA est l’occasion pour les Upgistes de répondre aux interrogations non exhaustives suivantes ;

1/ Quel avenir pour l’UPG dans un contexte de délitescence interne?

Comment ramener la sérénité au sein du parti devant l’obstination du Secrétaire Exécutif à maintenir coûte que coûte le statu quo?

2/ Dans ces conditions, comment et quand organiser le 1er Congrès National du Parti et avec quels moyens?

3/ Comment mettre en œuvre le plan B devant permettre aux Loyalistes de poursuivre la lutte?

4/ Quelle place l’UPG entend occuper sur l’échiquier politique national et quel rôle devra-t-il jouer pour accélérer l’alternance politique au Gabon?

5/ Comment participer aux prochaines élections locales dans des conditions de transparence sujettes à caution du fait d’une biométrie galvaudée?

6/ Comment remobiliser la base de l’UPG totalement déconcertée?

Toutes ces interrogations devraient susciter une réflexion plus approfondie de la part des Upgistes.
Nous pensons qu’un simple brainstorming, bien qu’étant un outil de résolution des problèmes, ne suffit pas pour mener pleinement une telle réflexion. D’autres outils sont nécessaires notamment, la réflexion stratégique pour définir des stratégies possibles et une tactique pour parvenir à nos objectifs.
 

                       Etre anime de la passion de liberation d'un systeme criminel est notre seul but

Une certaine discipline doit être observée dans la démarche préconisée, forme d’introspection, qui commande d’écarter tout acteur politique serieux ou social extérieur. Nous invitons les sympathisants, les membres de l'UPG, les partisans du changement et le peuple gabonais à nous soutenir dans cet esprit dont l'objectif est la réorganisation et la mobilisation du parti contre le système Ali Bongo Ondimba-PDG.


Ce système diabolique qui détruit jours après jour notre pays et orchestre les crimes rituels. Notre but est de poursuivre et accomplir la vision du Président Mamboundou Mamboudou, vision qui consiste à l'établissement d'un État de droit et d'une nouvelle république sans Bongo Ondimba-PDG.


                                                   Tous unis, nous y parviendrons

lundi 28 janvier 2013

Tentatives d’assassinat des Gabonais à Washington DC, M. Michael Moussa Adamo et Ali Bongo seraient-ils impliqués?


Au moment où le compatriote Jean Mikouma « Soukous pour les amoureux du ballon rond » rentrait chez lui, à peine il a ouvert sa porte principale, quatre balles sont allées détruire cette porte qu’il venait de fermer. Et le même tireur a détruit la vitre arrière du coté droit de la voiture de son ami. Cet incident est le deuxième incident à l’espace de quatre jours.
Le samedi 26 de ce mois, dans le cadre d’une réunion de réflexion  à laquelle je devais prendre part, une réunion dont le sujet était : comment rendre la communauté gabonaise des USA plus responsable en créant des petites et moyennes entreprises a eue lieu à Washington DC.
Pendant que les compatriotes se réunissaient, des coups de feu se sont fait attendre en dehors de la maison. Pris de panique, les compatriotes se sont cachés dans la chambre et la cuisine afin d’être à l’abri de toutes balles perdues. À la fin de la rencontre, le compatriote François Ngouahinga se rentra compte que sa voiture a été criblée de quatre balles.
Les coups de feu de ce lundi 28 janvier ne donnent aucun choix si ce n’est de croire que l’incident de samedi n’était pas un fait accidentel ou un fait du hasard. Depuis l'hold up électoral de 2009 la communauté gabonaise aux USA a été très active contre le pouvoir criminel intégré d’Ali Bongo Ondimba. Grâce à nos actions contre ce pouvoir de Libreville, Ali Bongo n’est plus libre d’entrer et de sortir des USA sans avoir des soucis. Son nom, les noms des membres de son gang sont dans les dossiers classifiés des Américains.
Le documentaire de la chaine ABC, le rapport du Sénat Américain sur les Bongo et plusieurs parutions du nom d’Ali Bongo et le système PDG dans la presse américaine sont des faits dont le squatter du bord de mer ne pardonne pas à la communauté gabonaise aux USA.
Pendant que nous nous préparons à aller manifester à l’Université d’Oregon, le dossier Leon Obame qui n’a pas encore pris fin suit son cours. Ce dossier Leon Obame que l’Ambassadeur Michael Moussa Adamo et  Ali Bongo ont perdu juridiquement est un cri d’alarme pour eux et un message sur le danger que constitue les opposants et activistes gabonais des États-Unis.
M. Jean Mikouma est un ancien combattant qui a servi dans l’armée américaine. Cet homme aimé de la communauté gabonaise n’a pas de problème majeur avec qui que ce soit. La grande question qui se pose est celle de savoir pourquoi des hommes armés se sont en l’espace de quatre jours présentés à sa maison de M. Jean Mikouma et pourquoi ont-ils tirés sur les voitures et la porte ? Pourquoi les autres gabonais ont été la cible de ce groupe armée ?
Ali Bongo Ondimba, Michael Moussa Adamo seraient-ils derrière ces actes pour se venger de la défaite juridique qu’ils ont subie sur l’affaire Michael Moussa-Leon Obame, Leon Obame-Ambassade du Gabon et aussi se venge t-ils sur tous les dégâts que  les gabonais de l’opposition aux USA ont causés au pouvoir émergent?
S’ils ne sont pas impliqués, leurs proches ou les gens de leur parti le seraient-ils ? Dans tous les cas, la justice américaine s’est saisie de ce dossier depuis ce soir. Quelques soi le temps que cela prendra, les commanditaires de ces actes seront découverts. Ali Bongo et Michael Moussa prendraient des risques énormes d’intimider les Gabonais de la sorte ou même d’abattre des Gabonais sur le sol américain. Nous sommes au courant des espions que le pouvoir a mis dans nos villes pour nous suivre et nous sommes conscients que ces gens courent leur risque.
Nous savons aussi que le pouvoir émergent est un pouvoir assassin et criminel. En 2009-2010, plusieurs Gabonais ont reçu des appels anonymes d’intimidations des espions de ce pouvoir. Ceux-ci ont laissés après que nous ayons contacte le FBI. En 2012, un de nos compatriotes de l’opposition dans un pays de l’Occident a été empoisonné par le système PDG. Celui-ci a raté de si prêt la mort. Des investigations suivent leur cours et le résultat sera connu tôt ou tard. Nous savons très bien que le pouvoir émergent est entré en guerre contre nous depuis longtemps, nous n’avons pas peur de ce pouvoir. Nous le combattrons jusqu'à sa chute.
 Un seul message à lui donner, quiconque fait le terrorisme sur le sol américain le paiera très cher.

Qui vivra verra !

 

 

Pourquoi Ali BONGO-ONDIMBA est-il aussi détesté par ses compatriotes gabonais?

THÈMES DU DÉBAT :
1. Pourquoi Ali BONGO-ONDIMBA est-il aussi détesté par ses compatriotes gabonais?
2. Quel avenir faut-il réserver aux infiltrés du PDG?
 
INVITÉS: M. André BOUASSA (Caroline du Nord), Léon OBAME (Caroline du No...rd), M. Jacques ROGER (Washington DC).
 
LIEN DE L'ÉMISSION DÉBAT "DR MOUKETOU REÇOIT - INRI RADIO WASHINGTON DC DU 27/01/2013:
 
EXCELLENTE ÉCOUTE:

samedi 26 janvier 2013

Les dix méthodes pour enlever ou renverser un dictateur comme Ali Bongo du pouvoir


     Ali Bongo et son gouvernement des mapannes dit: ''gouvernement fantome'' qui ne gere rien

Pour déstabiliser Ali Bongo Ondimba et l’enlever du pouvoir qu'il a volé à travers les mensonges, la ruse, la fraude et le meurtre de notre peuple, la résistance pacifique suffit-elle ou la force est le seul moyen d’y parvenir?
Quelque soit ses racines, une dictature finie toujours par tombee
 
Enlever ou renverser Ali Bongo Ondimba n’est plus une question à débattre mais plutôt une chose à faire. Le monopole de cette action ne revient plus à un seul leader d’un parti de l’opposition ou un quelconque leader gabonais. Qu’ils se nomment :  André Mba Obame, d’ Ogouliguende, David Mbadinga de l’Union du peuple Gabonais Loyalistes. Cela n’est pas aussi la seule responsabilité des leaders de la diaspora comme : Andre Bouassa, Daniel Mengara , Jean Nduanis, Bruno Ella Nguema, Guitsutsu, Telesphore Obame Ngomo, Patrick Ambamany, Henry Omva, Jean Aime Mouketou etc. C’est une affaire de tous, une responsabilité  individuelle d’une part et d’autre part, une responsabilité collective. Au vu des dégâts que le système Bongo-PDG cause, renverser Ali Bongo Ondimba du pouvoir devient même une responsabilité morale.
 L’urgence d’une créativité s’impose et l’expertise de tous est nécessaire. C’est le temps de mettre tous les moyens en place. Alors, quels sont les moyens que nous pouvons utiliser pour nous débarrasser d’Ali Bongo Ondimba et libérer le pays de près de 50 ans de captivité par le système criminel intégré ‘’Bongo-PDG’’ ?
Souvenons-nous et ne soyons pas naïfs : aucune dictature en Afrique ne peut être éliminée ou enlevée par des moyens pacifiques, encore moins celle des Bongo-PDG.
Tous les dictateurs sont enlevés par la «force» ou par la « pression » interne (nationale) ou externe (internationale).
Rappelons-nous qu’un dictateur est un homme qui s’attribue des pouvoirs exclusifs et absolus ... et il dicte « le peuple à se taire, à l’écouter et à  le suivre, il a perdu tout bon sens » la politique, alors il va utiliser son pouvoir pour écraser toute résistance pacifique contre lui. C’est à cela qu’Ali Bongo Ondimba s’adonne aujourd’hui. Nous l'avons vu dans le printemps arabe, jusqu'à ce que la force du peuple s’impose. Je dis et j’insiste : aucun dictateur n’a quitté son poste pacifiquement. Tout système qui écrase toute résistance à toujours malheureusement payé double de ses crimes.
Ce dictateur finit par être lunché ou exécuté par le peuple sous prétexte de vengeance. Quand un dictateur ne comprend pas le peuple et devient le bourreau de son peuple comme le fait Ali Bongo sans le réaliser, ce même peuple deviendra son bourreau et le traitera sans compassion. Parmi ce peuple se trouveront certaines personnes qui ont mangés sur la même table que lui.
Dans le cadre de la pression internationale, l’Organisation des Nations Unies est supposée être la pression externe la plus importante pour aider les dictateurs que nous avons entre nos mains à quitter le pouvoir, mais en ce moment où est l'ONU ?
Elle qui toujours emploie nos forces armées en tant que gardiennes de la paix ou utilise ces mêmes dictateurs comme Ali Bongo dans la résolution des conflits dans nos régions. Nous devons mettre en doute l'intégrité de l'ONU dans ce volet en raison de ses doubles standards. Mettre aussi dans le même sac l’Organisation de l’Union Africaine que dirigeait Jean Ping. En demandant  à Ali Bongo d’être au centre des négociations du conflit Centrafricain, l’ONU et l’Union Africaine se mettent dans une position ridicule. Le monde entier connait qu’Ali mérite un sort plus sévère que celui deFrançois Bozizé imposé par la  Seleka.
Tout ce que nous avons en ce moment en tant que Nation souveraine, c'est notre citoyenneté, notre fierté, la fierté dont a laissé Léon Mba quand il parlait de ‘’ Gabon d’abord’’. Ce n'est pas le moment pour n'importe quelle résistance ou n’importe quelles rencontres avec Ali Bongo. Une résistance légère fait le lit de ce système criminel intégré  qu’est  Ali Bongo Ondimba-PDG. Toute réunion avec celui-ci n’est que légitimation  et pérennisation de son pouvoir. Ali se moque de l’opposition gabonaise et des gabonais en fabriquant des réunions sans tète ni queue. Il pense tromper la vigilance de l’opinion nationale et internationale. Maintenant qu’il veut organiser les élections locales, il a décidé de vouloir conduire encore l’opposition gabonaise a l’abattoir. Cette opposition est-elle consciente encore ?
C’est une sorte de complicité que d’aller s’assoir avec Ali et son gang sous un prétexte de biométrie ou des dossiers sur la sous-région. Quel que soit le meilleur système biométrique mis en place, Ali ne quittera jamais le pouvoir même s’il est battu à plate couture. L’heure est venue de se radicaliser et de se désolidariser du pouvoir criminel intégré, pouvoir spécialisé dans la corruption, le détournement des deniers publiques, les biens mal acquis, l’ingéniosité  dans les crimes rituels et aussi dans la criminalité démocratique.
Les dix méthodes qui permettent de se débarrasser des dictateurs comme Ali Bongo Ondimba avec des exemples précis, une de ces méthodes sera appliquée tôt ou tard à Ali Bongo et ses proches par les gabonais :
                 Le sort d'Ali Bongo Ondimba est lié a celui de ces gens sur cette photo
1. Le peuple a souvent renversé les dictateurs (par des agences ou organismes étrangers). Ces dictateurs sont mis hors du pouvoir avec leurs familles et sont envoyés en dehors du pays - par exemple, le shah d'Iran, Marcos des Philippines.
2. Organiser une révolution violente et tuer le dictateur - par exemple, Ceausescu en Roumanie.
3. Enlever le dictateur par des moyens légaux tels que les élections, mais lui permettre de rester dans le pays. il y a un grand risque qu’il revienne aux affaires et cherche à se venger - par exemple, Daniel Ortega du Nicaragua.
4. Les puissances étrangères (jusque-là qui maintiennent le dictateur) forcent le dictateur à l’exil sans intervention de l'armée - par exemple, Matyas Rákosi de la Hongrie a été exilé par les Soviétiques au Kirghizistan en 1970 « pour soi-disant raisons médicales".
5. Les puissances étrangères rentrent dans le pays en complicité avec les locaux (ces mêmes puissances qui ont maintenu ces mêmes dictateurs) et renversent le dictateur - par exemple, Saddam Hussein de l'Irak ou de Manuel Noriega du Panamá.
6. Le dictateur se tue dans un acte de désespoir - par exemple, Hitler en 1945.
7. Le dictateur est assassiné par ses proches - par exemple, Jules César de Rome en 44 après JC a été poignardé par 60-70 personnes (une seule blessure était mortelle) ou Laurent Désiré Kabila de la RDC.
8. Organiser des grèves et des troubles pour paralyser le pays et convaincre même l'armée de ne pas soutenir le dictateur - par exemple, Jorge Castañeda y Ubico a été évincé au Guatemala en 1944, Moubarak d’Égypte a subi le même sort.
9. Une interdiction de revenir au pays après un voyage du dictateur-par exemple le président Enrique Ortez. Zelaya de Honduras .
10. Une rébellion militaire à partir de la capitale ou d’une région du pays- l’exemple centrafricain et de plusieurs pays africains.
                       Ali doit eviter aux Gabonais de ressembler a ce type de la rebellion




                                                  Auteur :  Andre Bouassa

lundi 21 janvier 2013

Jour Ferrié aux USA : Martin Luther King a-t-il des disciples (dreamers) Gabonais ?


Le 28 Août 1963, Martin Luther King, Jr. a prononcé son célèbre «l have a Dream" discours au Lincoln Mémorial à Washington, DC
Dans ce discours historique, King a dit qu'il avait un rêve que les enfants blancs et noirs, un jour devraient marcher main dans la main et qu’un jour les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront se mettre d'accord pour vivre ensemble.

Les années 1950, 1960 et 1970 ont été extrêmement difficiles pour les noirs aux USA appelés aussi les Afro-Américains. Ils n'ont pas été traités comme des Américains blancs simplement en raison de leur couleur de peau. Et les lois au lieu d’améliorer leur traitement, protégeaient les mauvais traitements qu'ils avaient. Les lois exigeant la séparation des hôtels, les restaurants, les écoles et même boire dans les fontaines séparées étaient monnaie courante dans de nombreux États.
Martin Luther King était un chef de file (leader) dans le mouvement des droits civiques, un avocat et promoteur d'obtention d'un traitement plus équitable pour tous les Américains, les Américains non seulement blancs mais aussi noirs. Il cherchait à ce que tout le monde soit traité pareillement, que tout le monde bénéficie des mêmes droits.

Ce discours a été important à plusieurs égards ou niveaux:

• Il a attiré une plus grande attention sur le mouvement de la société civile, qui durait depuis de nombreuses années. Le discours de King faisait partie de la marche de Washington, un rassemblement de plus de 250.000 personnes dans la capitale des États-Unis d’Amérique. Les Afro-Américains n'étaient pas encore traités comme des égaux aux blancs. La marche de Washington et les précédentes à Detroit et dans d'autres villes ont attiré l’attention sur les inégalités entre blancs et noirs.

• Le discours a été prononcé à l'ombre du Lincoln Mémorial, le monument en l'honneur du président Abraham Lincoln, qui a publié la proclamation d'émancipation, qui a libéré les esclaves dans les états du Sud. En donnant son discours, King a essayé de vouloir attirer l'attention sur la façon dont les choses étaient si terribles un siècle avant (pendant la guerre civile) et que certaines choses sont restées pareilles après 100 ans. Pour lui cela était inconcevable.
• Le discours emmena (exposa) Martin Luther King et son message de non-violence à un niveau national (et international). Le discours était à la radio et a été réimprimé dans les journaux et magazines partout aux États-Unis et partout dans le monde. Après ce discours, le nom de Martin Luther King était plus connu par des gens plus qu'avant.
• Il emmena le Congrès à réagir très rapidement en passant le « Civil Rights Act », l’égalité de tous .

Cet ensemble de lois a finalement été adopté l'année suivante, en 1964. Beaucoup de ces lois ont donné aux Afro-Américains un traitement plus égalitaire que jamais auparavant.
Martin Luther King a continué à parler des droits civils et de la non-violence. Malheureusement, il a été tué en 1968. Mais le souvenir de son célèbre "l have a Dream" de la parole et le message qu'il contient continue jusqu'à nos jours. Martin Luther King est enseigné dans les écoles et universités, son nom est partout dans tous les Etats Unis : ruelles, boulevards, bâtiments, établissements et autre endroit publiques portent son nom. Un monument vient d’être érigé a Washington en son honneur.
Il est le seul homme qui a un jour Ferrié dans tous les Etats Unis en son honneur. Tous cela à cause d’avoir délivré son peuple des souffrances du système des blancs et d’avoir été a l’origine de l’abolition de plusieurs inégalités.

Avant de conclure, trois des citations de Martin Luther King attirent mon attention :

1-‘’La mesure ultime d'un homme n'est pas où il se situe dans les moments de confort et de commodité, mais où il se situe à une période de défis et de controverses’’ MLK
2-‘’Le changement ne se conduit pas avec les roues du fatalisme, mais vient à travers les difficultés et la lutte continue. Et c'est pourquoi nous devons redresser le dos (être courageux) et travailler pour notre liberté. Un homme ne peut pas vous rouler dessus à moins que votre dos soit courbé (a moins que vous manquiez de courage)’’.MLK
3-‘’À la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis’’. MLK

Le "I have a dream"  est aussi un discours adressé aux Gabonais et à plusieurs Africains qui souffrent et vivent dans les conditions de vie difficiles que leur font subir les dirigeants et système politique comme Ali Bongo Ondimba et son système criminel intégré ‘’Bongo-PDG''. Plus de 60 ans sont passées depuis les indépendances, les conditions de vie des Gabonais n’ont pas changées. Les inégalités à tous les niveaux sont le menu de gouvernance du président autoproclamé Ali Bongo Ondimba. Le Gabonais n’est plus seulement victimes des inégalités sociales mais aussi victimes des crimes barbares appelés ‘’crimes rituels ‘’ auxquels les Afro-Américains ne faisaient pas face. La situation est alarmante.

L’urgence de la désobéissance civile, les marches, les discours et les actes de tous genres s’imposent et cela pour l’établissement de l’état de droit. Les responsables de l’opposition, la société civile, les leaders d’églises, des mosquées et d’autres groupes de pression doivent prendre leurs responsabilités et ne pas seulement dire comme Martin Luther King : « I have a dream » mais aussi doivent ne plus cautionner l’injustice, le manque de liberté, les crimes financiers, la dictature, les crimes rituels, la corruption etc.

Souvenons nous : « À la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis ». Martin Luther King
Qui est le président américain qui a prêté serment en ce jour d’anniversaire de Martin Luther King ? La réponse est simple : Obama . Est-il blanc ou noir ? Réponse : Noir.
Gabonais et gabonaises, nous y parviendrons avec la grace de Dieu!
Andre Bouassa: UPG Ameriques/Asie

mercredi 16 janvier 2013

A tous ceux qui portent les noms Bongo et Ondimba et a tout le clan Bongo: Debarassez- vous d'Ali Bongo Ondimba


Les noms Bongo, Ondimba ou Bongo Ondimba  ne doivent pas être considérés comme une simple étiquette. Le fait de nommer quelqu'un ou quelque chose est perçu de nos jours comme étant un acte banal. Nos anciens ou ancêtres, qui ont porté  les noms que nous avons aujourd’hui,  avaient pour objectif de former une belle image autour de ces noms pour leur  progéniture. Ils étaient fiers d’eux,  malgré les conditions dans lesquelles ils vécurent, et ils comprenaient l’importance et la valeur de leurs noms. Cette valeur qui dépendait des actes qu’ils posaient était un trésor à conserver avec jalousie.
 Même si depuis toujours, des raisons diverses motivent le choix du nom ou prénom d'un enfant,  l’honneur lié à ce nom ne doit pas être négligé ou banalisé. Les noms Bongo et Ondimba sont très importants, leur image qui n’est pas limitée à quelques années  d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir doit être conservée jalousement. Le sort de ces deux noms ne doit pas être décidé par un individu égoïste et inconscient qui n’a jamais appris ce que c’est une tradition ou ce que c’est honorer les anciens ou encore les ancêtres.
 Nous sommes africains, nous ne devons pas oublier nos cultures. Pourquoi aujourd’hui le nom Bongo ou Ondimba signifierait le mal, le vol, la moquerie. Pourquoi ces deux noms subiraient les injures à cause d’Ali Bongo Ondimba dont les anciens ne respecteraient pas s’ils revenaient   à la vie ?
Le nom d’une personne est comme son être réel, former le nom de quelqu’un ou le prononcer équivaut à façonner une personne qui prend vie dès que la bouche prononce ce nom. Quand j’appelle ma fille par le nom de ma mère qu’elle porte, je me rappelle de ma défunte mère.

Le nom est donc une image qui se confond avec l’objet ou la personne ; il devient cet objet moins matériel, adapté à l’usage de la pensée. Pourquoi aujourd’hui les Bongo ou les Ondimba doivent continuer à accepter que leurs noms soient insultés, trainés par terre etc… à cause d’une seule  personne qu’est Ali Bongo?
Pourquoi laisser penser qu’Ondimba et Bongo veulent dire crimes rituels, homosexuel, corruption etc… quand Bongo et Ondimba, à l'origine, étaient des noms dignes.  Même Omar Bongo Ondimba considérait ces deux noms quoique lui-même ait occasionné d’une manière ou d’une autre le non respect de ces noms. Les noms Ondimba et Bongo doivent être restaurés, et la responsabilité incombe à tous ceux qui portent ces noms de le faire.
Le nom d’une famille ou d’un clan constitue l’identité de la personne, de la famille ou du clan. Aux États-Unis, quand vous ne payez pas vos dettes ou vous avez été impliqué dans des scandales ou crimes, votre nom est considéré comme non crédible et même dangereux. À partir de votre numéro de sécurité sociale, vous ne pouvez plus louer une maison, acheter une voiture à crédit et même, dans certains cas, vous pouvez perdre le droit de vote. Votre vie de citoyen est limitée à partir de ce que vous avez fait de votre nom. Savez vous que si les choses ne changent pas tous ceux qui portent le nom Bongo ou Ondimba auront des problèmes à la longue dans plusieurs pays à cause d’Ali Bongo ?  
 
Pour plusieurs gabonais aujourd’hui, malgré l’apparence, Bongo et Ondimba veulent dire Mubutu ou Slobodan Milosevic. Dans certains pays, les Bongos sont entrain d’être petit à petit mal vus. Voulez-vous que les gabonais vous réservent un mauvais sort quand les choses changeront à cause du système criminel intégré d’Ali Bongo Ondimba-PDG? Cela arrivera si vous continuez à être derrière Ali Bongo Ondimba. Demandez lui d’enlever les noms Bongo et Ondimba. Il ne les mérite pas.
Au-delà de ce qui se présente et du fait que les gabonais parlent entre eux  contre ceux qui portent les noms Bongo ou Ondimba, les gabonais en réalité donnent le bénéfice du doute à certains Bongo et certains Ondimba. Les gabonais sont conscients de qui sont les Bongos et les Ondimba, tout le monde n’est pas forcement dans le même sac. Vous n’avez pas choisi d’être né dans cette famille, vous y êtes retrouvé sans le demander. Vous n’êtes pas Omar Bongo Ondimba et pire, vous n’êtes pas Ali Bongo Ondimba. Vous n’avez pas poussé Omar Bongo à faire ce qu’il a fait et cela, en bien ou en mal. Vous n’êtes pas ceux-là qui dites au psychopathe Ali Bongo de faire tout ce qu’il est en train de faire. Beaucoup de gabonais sont conscients de cela, et nous ne vous condamnons pas d’être né dans le clan Bongo.
À l'heure d’aujourd’hui, pour essayer de restaurer l’image des noms Bongo et Ondimba, pour essayer de blanchir le nom d’Omar Bongo Ondimba et pour honorer les anciens qui ont porté ces noms, il vous est suggéré ce qui suit :
1- considérez-vous comme les autres gabonais : vous n’êtes pas spéciaux, le Haut Ogooué est une province du Gabon comme les autres. Vous êtes des nôtres, des gabonais de chair et de sang, vos problèmes doivent être nos problèmes et nos problèmes doivent être vos problèmes, nous avons un même sort comme citoyens de la même nation ;
2- ne vous marginalisez pas, ne craignez pas les autres gabonais, n’ayez pas le complexe de supériorité ou d’infériorité, ne vous cachez pas comme des gens qui ont peur d’être dévorés par des lions ;
3- ne vous rendez pas responsables des actes odieux d’OBO ou d’ABO si vous n’avez pas été associés ;
4- condamnez tous les actes mauvais d’Ali Bongo Ondimba, et ne le protégez pas par solidarité familiale ethnique ou régionale, utilisez votre bon sens;
5- impliquez-vous dans la même lutte que tous les gabonais et avec les Gabonais dans les partis de l’opposition et avec la société civile, créez même vos partis politiques, pourvu que vous soyez seulement sincère;
6- si vous avez les moyens de faire partir Ali Bongo et libérer le Gabon, faites-le, et asseyons-nous ensemble sur une même table pour décider de l’avenir du Gabon pour l’instauration d’un état de droit ;
7- refusez d’être traités par Ali comme il le fait. Pour lui, les Bongo et Ondimba sont à sont service maintenant, lui qui doit être a votre service devient votre maitre. Soyez des hommes et des femmes, prenez vos responsabilités. Faisons partir ensemble Ali Bongo du pouvoir.
Le Gabon, les gabonais  et l’histoire comptent sur vous.  Ceux qui vous condamnent et vous maudissent aujourd’hui peuvent faire de vous des héros demain si nous nous  débarrassons tous ensemble d’Ali Bongo.

 
 
                                            Le nom d'une famille doit etre respectee par tous

samedi 12 janvier 2013

Le régime des Bongo-Ondimba-PDG est bien un Système Criminel Intégré (SCI)



 Nous allons définir ici le système criminel intégré comme une organisation maffieuse qui a prit possession d’un Etat. L’Etat existe bel bien dans ses structures institutionnelles et territoriales, politiques et économiques, militaires et sociales. Mais l’organisation criminelle est en soit intégrée, c’est à dire que toutes les composantes institutionnelles de l’Etat sont gangrenées et concourent à la criminalité organisée. Autrement dit toutes les opérations (actions intégrées dans des systèmes d’actions intériorisées dans l’appareil étatique) sont faites au nom de l’Etat mais au seul bénéfice des individus ou du groupe d’individus qui les ont initiées au dessus desquels se trouve le dictateur.
Un homme qui a passé toute sa vie
à détruire le Gabon
Sont intégrés dans le système, des responsables de l’administration, des hommes politiques, des militaires, des juges, etc tous partie prenante de l’organisation criminelle. Chaque membre est lui aussi chef d’un sous système, avec des sous chefs qui eux aussi ont des mini systèmes, c’est un système de cercles concentriques ou les décisions les plus importantes se prennent au centre. Il a été Installé par Faucard dans la pluspart des dictatures de la françafrique. Au Gabon, il a instruit et instrumentalisé Albert Bongo dés sa prise de pouvoir en installant un régie d’exception ou la criminalité est au centre de toute activité du régime.

Nous allons illustrer notre propos par deux exemples :

Grace à la FM, il a mis le Gabon en coupe reglée
Le premier est celui des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Mais l’idée n’est pas parfaite, car il faudrait alors une super poupée qui aurait en son sein plusieurs ensembles différents de poupées russes, toutes concurrentes dans leur zèle à paraître le mieux du monde aux yeux du chef, mais concourant toutes au même but : Celui de conserver le pouvoir en se servant le maximum possible de l’Etat et de ses ressources. L’image est en effet incomplète, car, si la super poupée est le système, on a du mal à placer, dans tous cela, le chef.

C’est ce qui nous emmène au deuxième exemple. Une automobile est un système complexe, composé d’autres sous-systèmes, plus simples, et dont l’ensemble concourt à la fonctionnalité globale du véhicule, qui est ici un déplacement. L’alternateur est une composante de la voiture, donc un sous système qui est composé des bobines, des balais et d’un rotor. Et son rôle est de produire l’électricité. Cette électricité permet non seulement de recharger la batterie d’accumulateur, mais également de fournir l’électricité aux lampes (phares, voyants du tableau de bord, feux, clignotant qui sont en soit aussi des sous systèmes, etc). Cela permet au conducteur donc au chef de conduire la nuit entre autre. Mais l’alternateur n’est pas la seule composante fonctionnelle de l’automobile. Il y a le moteur sans lequel la voiture ne peut rouler, La coque et l’habitacle pour s’abriter et loger l’ensemble du système, les freins, qui permettent de s’arrêter, il y a les roues, sans lesquelles le déplacement ne serait pas possible, il y a la direction composée du volant, de la crémaillère et des rotules, pour prendre des directions etc. Tous cela sont des sous systèmes du système « automobile ». Ils sont intégrés dans le système automobile. Et leurs actions spécifiques sont également intégrées dans un ensemble d’actions intériorisées qui concourent à un objectif fonctionnel global.

Dans ce système criminel intégré chaque élément du système a son rôle bien déterminé. Personne ne marche sur les plates bandes de l’autre. Tous sont complémentaires, la concurrence, du point de vue humain, se situe ici, que dans l’excès de zèle pour servir le chef et dans la capacité de nuire à d’autres sous-systèmes, pour principalement occuper le poste plus juteux que le sous-système voisin détient. Le seul maître du jeu est le conducteur « le Timonier ». Il conduit seul les débats. Il nomme et révoque qui, il veut. Il prend la direction économique et sociale, ou politique qui l’arrange. Personne ne peut le contredire, car il est détenteur de la raison absolue et du pouvoir absolue. Dans le cas du Gabon Bongo Ondimba père se disait même créateur du Gabon qu’il a laissé en héritage à son fils adoptif. Tous les membres du système pensent « sous sa haute inspiration » et décident sous ses ordres de sa « haute sagesse »,  comble du blasphème « après Bongo ondimba vient Dieu » scandait un des pasteurs du dimanche à la gloire du roitelet équatorial, aujourd’hui député d’une chambre d’enregistrement, elle aussi à la gloriole d’un dictateur auto érigé en demi monarque qui se fait appeler RAIS.
Joseph Rédjambé, assassiné par Ali Bongo-Ondimba
Tous, fifres et sous-fifres, culs et couvres-culs, s’habillent et se coiffent comme « le guide éclairé ». L’élégance du menton est la règle, l’arrogance qui cache mal une ribambelle d’incompétence est l’exception. La pensée unique est de rigueur, nul ne peut se permettre de penser ou d’agir autrement que de la manière dont le guide voit les choses. Parfois, il organise la zizanie entre ses sous systèmes, histoire de les secouer un peu, parfois il fait la promotion d’un sous-système au détriment d’un autre, mais dans tous les cas, « il ne se sent pas obligé d’être juste envers tout ce qu’il a créé » et qu’il dirige, pour reprendre les termes d’Amadou Kourouma (en attendant le vote des bêtes sauvages).

Comme la maffia subdivise ses territoires, le système criminel intégré des Bongo-ondimba ont subdivisé le gabon en sous territoires nommée provinces au dessus desquelles se trouve un sous roi, un parrain. Celui-ci est le chef incontesté et incontestable de la province. Il n’y a que le parrain suprême du pays qui peut le démettre. Ce parrain est le chef de la province et de tous les ressortissants de celle-ci. Aucun espoir d’évolution social d’un individu, du développement économique de la province, de la liberté des personnes etc ne peut être envisagé sans lui. A chaque nomination d’un ressortissant de la province, un avis lui est demandé. En cas d’avis négatif, la personne, même si elle est compétente pour le poste, se verra refusé celui-ci dans le meilleur des cas. Dns d’autres cas il peut s’attirer les foudres du parrain s’il passe outre. Le parrain de la province dirige et s’occupe de tout, grâce à d’autres sous systèmes qui dépendent de lui, il gère tout le système économique, administratif, social, politique et culturel de la province. Il fait remonter les bénéfices au chef suprême.

Sur Chaque sous détourné au Gabon , Bongo-Ondimba père et aujourd’hui le fils,  a toujours eu sa quôte-part. C’est pourquoi, de tous les barons du régime détourneurs des fonds publics, aucun n’est parti en prison. Seuls ceux qui ont eu l’outrecuidance d’oublier le « patron » ont connu la misère de « sans famille » la prison malfamée des Bongo-Ondimba.

Les neufs parrains de la province vont faire la promotion d’autres sous parrains dans les grandes villes de la province dont elles dépendent. Ces derniers vont également faire la promotion d’autres sous-sous parrains dans les départements, puis ceux-là dans les villages et petites villes etc.
Ce qu’il faut noter ici, c’est que cela se fait sans préjudice des fonctions ministérielles ou étatiques occupées par l’un ou l’autre membre du système. C’est un système pyramidal, dans lequel, il n’y a que les membres du système qui savent qui est « plus gradé que l’autre ». En effet, on voit parfois le parrain de la province occuper un poste de moindre valeur par rapport à son poulain qui est ministre, mais il n’est pas, pour autant, au dessus de son parrain dans le cercle du pouvoir.


Elisabeth N. une victime de la
répression sauvage d'Ali Bongo Ondimba
Dans un système criminel intégré des Bongo-Ondimba, la règle d’or et le principe de base ont pour finalité d’imposer à des postes clés les membres de l’organisation, au détriment de la compétence. Seul compte, le degré d’affiliation et d’inféodation au système et aux écoles mystiques. Cela leur permet d’embrigader les jeunes cadres qui terminent leurs formations.

Dans ces systèmes, les lois existent, elles sont même parfois très bonnes mais elles sont en fait que des instruments de pouvoir et de répression au service du système criminel. Elles permettent de criminaliser toute contestation sociale et toute velléité de liberté et de démocratie. Les institutions républicaines n’ont pour seul but que de donner un visage faussement institutionnel. En faite elles servent à la judiciarisation de toute manifestation sociale, à la création des lois iniques qui permettent des endettements excessifs et injustifiés, et à valider les faux scrutins et coups d’Etats électoraux.

La violence des SCI, ici en Côte d'Ivoire

La peur est l’armature du système criminel intégré. Il se maintien en organisant la peur par une répression sauvage (violences extrêmes, assassinat, tortures, emprisonnement, persécutions, etc) et par la corruption généralisée de la société. Les intellectuels sont particulièrement visés. Ceux-ci sont entraînés dans la logique de l’avilissement des intelligences et du renoncement de soi, et de ses opinions de ses convictions. Tout le monde doit «brouter là ou il est attaché» et «qui n’est pas avec le grand guide éclairé est contre lui» autrement dit tout le monde doit voler comme le guide le fait si-bien, qui ne le fait pas est contre lui et doit en subir les conséquences. Comme disait un dramaturge « volons, violons, tuons, mangeons, dansons, buvons, baignons-nous dans le stupre et la gaudriole sur cette terre elle à nous seuls, car le royaume de Dieu nous est incertain » : C’est la ligne directrice sur laquelle se bâtit les actes d’un régime qui est en fait un système criminel intégré.

Violence contre les port-gentillais pourtant sur
lesquelles ABO tire la richesse dont il s'en orgeuillit
Pour tenir la population, le régime d'exception est le socle du système criminel intégré, La population est infestée d'espions qui rendent toute communication intellectuelle ou politique impossible, ou en tout cas, risquée. L’Etat punitif est omniprésent. Cela encourage la délation et la dénonciation au travail entre collègues, à la maison entre les membres de la même famille, à l'école, au Lycée, à l'université etc. Aucune composante de la société n'a échappé à la délation et à la dénonciation érigée en système de contrôle et de répression des intelligences. Il y a l’association des Tradi-praticiens et Ngangas, des voyants, des pûtes, des anciennes maîtresses de Bongo etc, tout citoyen peut se faire payer un renseignement en le rapportant directement à un proche de Bongo. Il n’est pas rare, qu’un cadre, un homme politique, s’entende répéter au téléphone le matin par le roitelet en personne les propos qu’il a tenu la veille en privé à des amis sûrs. Dés que c’est fait le cadre panique et se sent traqué, il n’a plus confiance en personne et se sent seul, il s’isole, il devient pestiféré car plus personne ne le fréquente.
Dans cette République bananière tout le monde est épié. Combien de fois n’a t-on vu des épouses dénoncer leurs maris pour des propos qu’ils ont tenu contre le régime ? Cette République a poussé les aberrations jusqu’à considérer comme fondé des rêves fait par le guide éclairé dans lesquelles il voyait certains le critiquer ou préparer un coup d’Etat. Des enseignants ont été emprisonnés et condamnés à des lourdes peines pour avoir tout simplement expliqué que la démocratie était le pouvoir du peuple par le peuple. Ils ont été injustement dénoncés par des élèves grassement payés pour cela.

Violation des frnchises universitaires:
 ici au collège Bessieux
Sous la férule du régime des Bongo-Ondimba, il est difficile de pousser un simple soupir, une exclamation, donner une opinion même chez soi sans que le guide éclairé n’en soit averti. Il est impossible de sortir un soir de chez soi avec des amis, manger un morceau quelque part, ou aller chez une copine sans que les sous-fifres n’en informe le dictateur. Il n’y a que cet homme pour dire combien de réseau de renseignement fourmille dans un petit pays d’un million et demi d’habitants. Les chiffres officiels font état de 25000 agents de renseignement hormis les forces régulières de l’armée, de la gendarmerie ou de la police, soit un rapport minimum d’un agent pour 28 personnes, et quand les élèves, les fonctionnaires, les membres de la famille, de l’ethnie, les membres de la province du roitelet sont mis à contribution ce rapport s’approche dangereusement de un agent pour dix personnes.

Tous les services de renseignement, que ce soit ceux de l’armée, de la police, de la gendarmerie, de la présidence, du centre de documentation sont dirigés par les membres de la famille Bongo-Ondimba. Par ailleurs tout auteur de tract ou tout autre moyen d'expression du même style est arrêté et subit les pires tortures pour avouer des complots qui n'existent pas. La liberté d'expression qui avait été si chèrement acquise du temps de la coloniale s'envolée d'un coup en 1967 pour réapparaître sous la pression populaire insurrectionnelle en 1990. Depuis l’arrivée du fils dictateur en 2009 par un coup d’Etat, les libertés des gabonaises et des gabonais ont de nouveau été confisquées. Mais ce n'ést pas tout, les gabonais découvrent que même le droit de vote, de choix de leurs représentants, leur est désormais interdit. Les candidats à la députation ou à toute autre consultation électorale leurs sont imposés, avec à la clé un trucage dés élections qui font de ces non-élus des usurpateurs de suffrages dés populations.
Aujourd'hui encore à l'an 2013, la démocratie des Bongo-Ondimba impose toujours l'unanimisme et n'admet pas la moindre contradiction. La prohibition, de façon sélective, des partis, des syndicats et journaux gênants, est le lot quotidien des mesures de privation de libertés que vivent les Gabonais.

Un système criminel intégré est une maffia installée à la tête d’un pays, à l’image des narco-état d’Amérique du sud. Il y a un tyran arrivé par des méthodes peu orthodoxes au pouvoir. En fait le tyran pour qu’il existe, a besoin, avant tout, d’un Etat tyran. Alors il va morceler les responsabilités. C’est ainsi que celui qui se chargera de l’arrestation ne fera que son travail de policier, celui qui se chargera de la garde des détenus ne fera que son travail de gardien de prison, le conducteur ne fera que son travail de chauffeur et les plus cruels vont commettre l’acte final. Tous les actes qui ont étés commis à des degrés divers concourent à la réalisation de la barbarie et à la pérennité du système. Le tyran a donc besoin d’autres petits tyrans pour accomplir le génocide. Ces derniers le font le plus naturellement en faisant leur travail : Ils obéissent à l’autorité. Des expériences menées en 1960 à 1963 sur la soumission à l’autorité démontrent que près de deux tiers de la population obéissent et acceptent d’exécuter n’importe quel ordre émanant de l’autorité dans un Etat démocratique et que dire d’un Etat tyrannique ?

Dans un Etat démocratique, la criminalité est la conséquence du développement et de ses avatars. Elle n’est pas l’Etat puisque l’Etat combat cette criminalité et l’amoindris à un niveau de nocivité insignifiante. La criminalité reste omniprésente néanmoins et branche ses tentacules dans les divers points faibles de l’Etat. C’est ainsi que l’on parle épisodiquement de la corruption d’un fonctionnaire ou d’un ministre. Ceux-ci sont très vite démissionnés et jugés.

La France de Sarkozy a installé un SCI
en Côte d'ivoire au prix des milliers de morts
Dans un Etat érigé en système criminel intégré, cas des narco-Etats, des républiques bananières, des dictatures et autres autocraties, la criminalité est l’essence, la raison d’être de l’Etat. Le Gabon, Etat dans sa forme démocratique réelle, constitutionnelle et républicaine n’existe pas. Toutes les institutions qui sont sensé constituer l’Etat sont factices. Seul le dictateur existe et dirige. Tout est centralisé. Il délègue quelques pouvoirs à ses proches (généralement celui d’exécuter ou faire exécuter ses ordres) mais c’est toujours lui qui a le dernier mot. Dans un tel Etat, toutes les composantes de l’Etat sont intégrées et se caractérisent par une interdépendance fonctionnelle entre eux et en rapport direct avec le tyran. L’armée prétorienne de tendance mono - tribale est le glaive et le bouclier du système sur lesquelles tous les petits tyrans s’appuient pour asseoir leur autorité. Elle n’est pas constitué pour protéger le peuple, mais pour le tenir en respect du système et donc pour protéger la dictature. Ce n’est pas des unités combattantes capables de défendre la république ou la nation contre un danger extérieur, mais c’est une force prétorienne de lâches qui ne peuvent agir que devant des unités désarmées : Gérard de Villier l’a écrit dans son opus « les armées africaines ne connaissent que deux formes de luttes : le massacre et la fuite ». en effet le massacre devant des populations sans défense et la fuite quand ces populations s’arment et s’organisent pour se défendre.

 Au Gabon chaque membre influent du système a son cercle, ses obligés, ses maîtresses, sa milice et son business. Tous les barons du système sont partie prenante de la mafia. Chaque baron, à son niveau, a une responsabilité qui se confond avec la responsabilité officielle de l’Etat. Il se sert de son pouvoir pour résoudre les problèmes liés à la mafia dans toutes ses formes. L’ensemble de tous ces micros systèmes intégrés dans l’Etat fait du Gabon un système criminel intégré. C’est ce système qui dirige, avec la bienveillante attention d’une certaine France non moins mafieuse, le Gabon depuis cinquante ans.

Jean Ndouanis
retrouvez cet article au blog: http://jean-ndouanis.blogspot.be/

vendredi 11 janvier 2013

Le Responsable du site: Koaci.com defend Ali Bongo Ondimba tout en se moquant de Pierre Mamboundou


Cher responsable de www.koaci.com,

C’est avec étonnement que vous m’avez fait le mauvais plaisir de s’attaquer à moi tout en se moquant de M. Pierre Mamboundou, defunt  président de l’UPG , sa famille, son parti politique, la nature de son combat, son héritage et le peuple Gabonais qui le prend comme un monument pour notre nation.

 Le plus choquant est le fait que vous parlez au nom de Jésus qui, tout en ventant les mérites d’Ali Bongo Ondimba dont vous êtes établis  avocat défenseur. Vos propos sont un mépris à l’endroit des Gabonais victimes de ce régime criminel intégré qui a prés de 50 ans de règne sans partage.

Dans vos deux courriers officiel, étant donné que vous l’avez envoyé par votre email officiel : info@koaci.com, vous dites :

« quand rendras-tu les comptes à l'EACMG qui t'a envoyé aux USA et que tu as trahi? Ton message ressemble à celui de Barabbas, il ressort de la haine, de l'amalgame, des prétextes, de l'ignorance. Que Jésus ait pitié de toi, repends-toi ».

Je vous ai envoyé le numéro du président de l’EACMG.  Si vous êtes honnête et chrétien comme vous le prétendez, ayez le courage de l’appeler et lui poser la question de savoir ; avec quel moyen je suis venue m’installer aux USA où je vis depuis 14 ans.

Pour votre gouverne, l’argent utilisé provenait des fonds de mes activités lucratives que j’avais au pays. Rapprochez-vous de cette organisation ou j’ai été responsable de 4,000 personnes en 1995 et 3,000 personnes en 1997 et ceci  dans deux endroits différents. Je suis très certain qu’on vous dira que j’ai été l’un des hommes dont la gestion a été sans reproche. Vous avez été mal renseigné en tant que journaliste de votre état. Je ne dois rien a l’EACMG et l’EACMG ne me doit rien.

Vos allégations sont sans fondements mais justifie non seulement votre proximité avec le pouvoir de Libreville, mais aussi votre défense pour le pouvoir criminel d’Ali Bongo qui vous entretient aux petits oignons et entretient les activités de votre site avec l’argent du contribuable gabonais. Vous faites partie de cela qui vendent leur intégrité et la souveraineté de leur pays au profit des relations contre nature avec un régime qui tue son peuple par tous les moyens, vous êtes connu. Je vous rappelle que vous avez eu un scandale financier avec le pouvoir. Vous avez roulé les PDGistes qui ont des dossiers scandaleux à votre sujet.

Je n’ai pas de haine personnelle contre Ali Bongo Ondimba et votre système mafieux étant donné que vous gérez le Gabon. J’ai un problème personnel avec ce dernier. La raison, Omar Bongo Ondimba lui-même lui avait dit dans sa présentation des vœux en 2007 ? Aucun Gabonais serieux ne peut pardonner plus de 45 un système qui a fait et continue de faire du Gabon ce qu’il est aujourd’hui. Quand j’écris ou je parle, tout ce que je dis est vérités même-si cette vérité vous indispose et vous blaise, je continuerai a le faire.
Vous continuez en disant :
« par ailleurs, MAMBOUNDOU s'est rapproché d'ALI et disait qu'il n'a pas de raison de combattre ce dernier car il est en train de faire ce que lui l'opposant avait demandé au père (OBO) de faire et que ce dernier refusait. Votre nostalgie à l'homme est anachronique, et vos injures témoignent de la bassesse dans laquelle vous êtes tombés ».

Cher rédaction koaci.com, vos affirmations sont un blasphème contre le défunt Président Pierre Mamboundou et un mépris contre son héritage et contre l’opposition gabonaise qui continue sa lutte. Pourquoi ne vous arrêtez-vous pas à bénéficier des faveurs d’Ali Bongo Ondimba tout en vous abstenant de vous ingérer dans des dossiers que vous ne métrisez pas ?

 Est-ce que vous réalisez la gravité de vos propos ? Notre président est mort prématurément entre les mains de ce système, les Gabonais le savent.

Qu’il soit mort d'une mort naturelle comme certains le prétendent ou d’une mort provoquée, la réalité est que sa mort est la conséquence de sa lutte politique contre ce système qui a physiquement abusé de lui depuis 1989 jusqu'à sa mort. Ali Bongo Ondimba étant la tête de liste. A cause de vos propos, et à partir d’aujourd’hui, je vous dénie votre crédibilité et je dénie la crédibilité de votre site www.koaci.com.
Pour terminer, vous dites :

 « ressaisissez-vous et combattez pour la bonne cause, celle du Christ qui n'a jamais poussé les hommes à la rébellion contre le pouvoir étatique, mais disait: rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Que celui qui a des oreilles pour comprendre comprenne »

Votre exégèse théologique est pauvre et votre interprétation des Écritures hors contexte ». Je comprends que vous faites partis de ceux-là qui massacrent la Bible dans vos interprétations issue d’une formation Biblique  des bidons villes de Yopoungo et derrière le marché d’Adjamé.

Le pouvoir de l’ère romain dont Jésus parle avait été établie par le peuple : « le système romain »,  par conséquent, il était l’égal et légitime. Il représentait « le peuple » et était aussi dans le plan  établi par Dieu. C’est pourquoi il est parlé du : « Pax Romana » qui est une sorte de plan que Dieu avait établi pour l’arrivée de Jésus Christ son fils. Le Pax Romana incluait le système économique, social, politique etc… Dans ce plan, César ( titre romain de l’autorité a la tête de l’empire) ont Auguste incarnait, était dans la volonté de Dieu d’être l’empereur de Rome et autorité de la Palestine de l’époque.

 Dans le contexte général, quand la Bible parle de toute autorité vient de Dieu, cela désigne non la personne physique, mais la personne morale ou l’organisation moral. Le monde entier : «  les PDGISTES, la  propre famille d’Ali Bongo Ondimba, sa femme et les gabonais sérieux » sait  qu’Ali n’a pas été élu et établit en 2009 par le peuple qui incarne la volonté de Dieu. Le peuple ne lui doit aucune soumission ou aucun respect en tant que président, c’est un imposteur. C’est lui qui doit rendre à son César (le peuple gabonais) ce qui est à César.

Qui vous a dit que celui qui est a la tête n’a pas de César ? Le peuple est l’autorité suprême sur la terre de celui qui est à la tête d’un pays. Pourquoi Ali Bongo Ondimba ne se soumet pas à son autorité ? Pourquoi c’est le peuple qui doit se soumettre a lui ?
 

Pour terminer, vous qui m’avez attaqué dans vos courriers envoyés dans mon email et dans un des commentaires sur Gabonlibre.com, après ce que je viens de dire, si vous avez des oreilles pour comprendre, comprenez !

 

Andre Bouassa