jeudi 29 novembre 2012

Le Réel débat de la où est Andre Mba Obame/Où est alors Ali Bongo Ondimba? Je vais vous le dire !


Le débat sur M. Andre Mba Obame fait couler beaucoup d’encre. D'aucuns se demandent s'il est encore vivant ou se trouve-t-il mort. Certains disent qu’ils l’ont vu en ville comme si c’était Jésus qui apparaissait ça et là  comme au jour de sa résurrection. Un débat qui n’a pas de sens et qui vient distraire l’opposition et cacher la réalité de l’etat de la situation du peuple Gabonais et ce qu’Ali est en train de faire au quotidien. Je vais vous dire là où est AMO : AMO n’est pas là ou est Ali Bongo Ondimba. Où est Ali Bongo Ondimba ?

Ali Bongo Ondimba est le 8e dictateur le plus riche dans l’histoire du monde d’après Yahoo Finance de la semaine. Je vous prie de lire cela en anglais sur le lien sur cette page et en Français sur cette même  page. Ali Bongo à lui seul vole plus de 25%  des richesses du Gabon sous les yeux de son gouvernement des mapannes et son parti des bidons villes. Ils sont dégoutants ces mecs.

 


 

Traduction en français de cet article par Andre Bouassa :

Qu'est-ce qui se passe quand vous êtes une entité (personne) autonome qui se trouve être au cœur de l'infrastructure principale et les contrats pétroliers? Que faire s'il n'y a pas de contrôle et de contrepoids ou d'un système qui veille sur la où  les fonds publics doivent atterrir? Que faire si on vous donnait une autorité politique sans organes législatifs ou judiciaires élus par le peuple à rendre compte? Ce serait faire de vous un dictateur. Vous pouvez choisir d'être un dictateur bienveillant ou un égoïste. La plupart des dictateurs, passés et présents, ont choisi d'être ce dernier (dictateurs égoïstes).

Le président gabonais Ali Bongo, dit-on, avec ses associés, à empocher 25% du produit intérieur brut (PIB) du Gabon. Il est dit qu'il vaut plus de 1 milliard de dollars (plus de 500 milliards de Francs CFA, mais ce nombre semble estimatif. En 2010, il est dit avoir acheté une maison de ville à Paris pour 138 millions de dollars.

 La plupart de ces dictateurs ont une part dans tous les secteurs, ils passent beaucoup de leur temps à couvrir jusqu'aux pistes financières et les fortunes amassées pour leurs membres de la famille. Les autres négocient des deals qui les aideraient à ne jamais "être poursuivis. Certains de ses dirigeants se sont autoproclamés tranquillement successeurs (de leurs pères) ou ils sont des combattants de la guérilla. La fortune de certains de ces dictateurs pourrait facilement transformer leur royauté en honte.

Au vu de cet article, je conseillerai aux Gabonais de laisser le débat d'où est AMO tranquille. S’il est malade, priez pour lui et nous le reverrons, s’il est mort, attendons et le jour viendra où les Gabonais le pleureront et l’enterreront. Si cela arrive, que verrons-nous ? Nous ne cesserons pas tout de même a ne pas combattre Ali et son gang s’il vous plait ! Nous souhaitons le meilleur a AMO et sa famille, nous lui souhaitons longue vie mais ne soyez pas distrait par les PDGISTES qui alimentent ce débat pour nous distraire et nous faire chamailler ou argumenter alors qu’Ali et son gang volent pillent et font la bamboula. Ce système criminel intégré connait les points faibles des gabonais et ces points faibles sont les suivants :

1-L’amour de l’argent ;

2-L’amour des poste ;

3- La division ;

4-Le débat sur les divisions ethniques.

Dépassons ces choses et mettons Ali et sa bande dehors.
 

 

 

 

lundi 26 novembre 2012

Déclaration de Presse: La route vers l'élection du nouveau Président de l'UPG et la réorganisation de l'Union du Peuple Gabonais



Il y a plus d’un an que disparaissait l’opposant historique Gabonais de l’Union du peuple Gabonais (UPG) le Président charismatique Pierre Mamboundou Mamboundou. Cette disparition qui a fait le lit et le sourire du pouvoir criminel intégré Ali Bongo-P.D.G. à laissée un vide profond dans les rangs de l’opposition véritable, traçant un boulevard qui permet à Ali Bongo et ses complices de rouler << tombeau ouvert>> sur les boulevards de la destruction du pays. En effet, Monsieur Ali Bongo Ondimba aidé par Mbourantsoua, Nzouba Ndama, Accrombessi son vice-président et premier ministre officieux etc.…est engagé dans un désordre de gestion du pays dont les conséquences se voient à l’œil nu dans le vécu quotidien des Gabonais et, malheureusement ceci au détriment du peuple Gabonais victime du même système qui a duré près de 50 ans.
Après des multiples tentatives d’organisation d’un congrès qui verrait l’élection du successeur du défunt président à la tête du parti, un groupe de deux à trois personnes s’est rassuré que ce congrès n’est lieu pour des raisons égoïstes et personnelles. Aidé et alimenté par les ennemis de la démocratie  et de l’état de droit au Gabon, ce groupe s’entête et sabote l’image et l’héritage de celui qui fait aujourd’hui la fierté et le symbole de l’opposition Gabonaise. Pour résoudre cette situation, rebâtir l’image de l’UPG et réorganiser le parti, certains membres clés du du bureaux exécutif et représentants du Parti fidèles aux idéaux du Président Pierre Mamboundou et de l’UPG fondamentale ont fait des tournées de sensibilisation dans plusieurs parties du Gabon pour ce qui est du Gabon ;  pour ce qui est de l’extérieur du Gabon, plusieurs tournées et réunions ont étés organisées lors de ces derniers mois et ceci pour la tenue de trois réunions stratégiques :
1- Réunion aux USA en Caroline du Nord : cette réunion aura lieu du 20 décembre au 23 décembre 2012. Elle verra la participation des délégations du Gabon, d’Europe, du Canada et des États-Unis pays hôte. L’ordre du jour de cette réunion sera communiqué aux militants et sympathisants dans les jours qui suivent ;
2- Réunion en France : Cette réunion aura pour but le suivi de la réunion des États-Unis et verra la participation d’un plus grand nombre des délégués venant du Gabon et des pays ou l’UPG est représenté. L’ordre du jour de cette réunion sera communiqué après la réunion des États-Unis dans quelques semaines ;
3- Réunion de Libreville : cette réunion qui verra la participation des fédérations de l’étranger, les responsables des organes de base et les différents représentants locaux aura pour objectif la présentation des travaux des Réunions des États-Unis et de la France. L’ordre du jour détaillé sera donné aussi après la réunion des États-Unis.
 
Au-delà du  statut-quo que l’UPG a connu  la veille de la disparition de notre président,  statut-quo pour lequel nous présentons nos excuses à nos militants, nos sympathisants et au peuple Gabonais, l’Union du peuple Gabonais laissé par le Président Mamboundou Mamboundou réitère son engagement ferme dans la lutte contre le régime P.D.G dirigé par Ali Bongo Ondimba, l’établissement d’une nouvelle République et un état de droit dans un contexte d’une troisième République qui respect et met le citoyen Gabonais au centre d’une gestion saine du pays.
 L’UPG voudrait désormais tourner la page du  statut-quo, la disparition de son président et avancer sur des nouvelles perspectives tout en s’inscrivant sur une refondation dont la base serait un système de démocratie exemplaire qui commence à l’intérieur du parti, une fédération des Gabonais de tout background : toutes ethnies et province, tout gendre, tout niveau social, toutes religions etc.
Le changement ne viendra que par les Gabonais et pour les Gabonais. Nous demandons au Gabonais de nous renouveler encore leur confiance et les invitons à être nos partenaires dans ce combat dont le P.D.G et Ali Bongo constituent le réel problème de notre cher pays. Si l’opposition Gabonaise a eu des beaux jours dans le passé, nous croyons que cette opposition peut aussi avoir des meilleurs jours dans le futur si et seulement si les jeunes de différent background, les ‘’papas et mamans’’ s’engagent avec un esprit d’abnégation qui ne se laisse pas intimider ni corrompre par les tueurs des valeurs démocratiques dont le régime criminel intégré  d’Ali Bongo Ondimba-P.D.G.

samedi 10 novembre 2012

Le moment est venu


 

À ceux qui sont de la famille Bongo, ceux du PDG et la population gabonaise et tous ceux qui savent le bien mais restent silencieux face au mal d’Ali Bongo et ses complices et qui dissent, “on va encore faire comment? ”:

Nos vies commencent a prendre fin le jour où nous devenons silencieux à propos des choses qui comptent. ( Martin Luther King)

À vous les spectateurs, vous êtes sincères et conscients de la situation que vit votre pays. Sachez qu’il a été dit:

 “Rien au monde n'est plus dangereux que l'ignorance sincère et la stupidité consciencieuse”. (Martin Luther King)

A vous qui jouillez les neutres:

“L'endroit le plus chaud dans l'enfer est réservé à ceux qui restaient neutres en temps de conflit morale”. ( Martin Luther King)

À vous qui vous sentez confortables sous Ali Bongo et son system:

“La mesure ultime d'un homme n'est pas où il se situe dans les moments de confort et de commodité, mais où il se situe à une période de défis et de controverses”.( Martin Luther King)

À vous qui êtes bon de Coeur mais êtes silencieux:

 “La tragédie ultime n'est pas l'oppression et la cruauté par les mauvaises personnes, mais le silence des bonnes personnes”. ( Martin Luther King)


Ce dont l’histoire du Gabon et les martyrs gabonais se souviendront:

“Nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis”. ( Martin Luther King)

À ceux qui semblent comprendre la situation du pays mais restent dans leur logique:

“La Compréhension superficielle des gens de bonne volonté est  plus frustrante que l’incompréhension absolue de gens de mauvaise volonté”.( Martin Luther King)

À vous qui n’assistez pas votre prochain qui est au quotidien victime du pouvoir du régime Ali Bongo-PDG:

 “La première question que le prêtre et le lévite posaient était: «Si je m'arrête pour aider cet homme, qu’est ce qui va m'arriver?" ... Mais le bon Samaritain a renversé la question et  l’a posee de maniere suivante: «Si je ne m'arrête pas pour aider cet homme, que va t-il lui arriver? " (Martin Luther King)

À vous qui dites, ce n'est pas ma faute, ce n'est pas moi le président Bongo où ce n'est pas moi qui decide:

 “Celui qui accepte passivement le mal est aussi très impliqué dans ce que celui qui le fait et contribue à le perpétrer. Celui qui accepte le mal sans protester contre ce mal est vraiment coopérant avec celui qui le fait”.

À vous qui pensez passer inaperçu devant l’histoire:

 “L'histoire aura à enregistrer que la plus grande tragédie de cette période de transition sociale n'était pas la clameur stridente des gens mauvais, mais le silence épouvantable des bonnes personnes”.

Que decidez vous?

“Chaque homme doit décider s'il va marcher à la lumière de l'altruisme ou de creation des ténèbres de l'égoïsme destructeur”. ( Martin Luther King)

lundi 5 novembre 2012

USA: Exclusion de Maitre Mayila et Declaration de l'ACR



La force et la crédibilité d’une nation souveraine se trouve dans : sa démocratie, ses institutions, et de  la qualité des partis politiques et leurs dirigeants. Dans le cas du Gabon; <<alors que le PDG et ses dirigeants brillent par les crimes rituels, la corruption, la dictature et règnent par leur régime criminel intégré dirigé d’Ali Bongo Ondimba et Accrombessi Maixent son vice-président>> , certains partis et leaders politiques règnent par une sorcellerie politique à plein jour et cela sans honte et sans scrupule.
Avec tout le respect que nous devons aux responsable de l’ACR, la situation de l’exclusion de Maître Mayila est un exemple patent , accablant et tristement eloquent.  Après avoir suivi le passage de Maire Mayila et Monsieur Moulomba à la télévision Gabonaise, nous nous posons les questions suivantes:  dans quel monde Maître Mayila se trouve-t-il? Monsieur Moulomba sait- il  à qui il a faire ou lui aussi est rentré dans le jeu du pouvoir? Depuis la mort du Président Mamboundou, l’ACR est devenue une coquille vide.
En réalité, les Gabonais qui ne sont pas dupes savent exactement ce qui se passe. Quand le président Pierre Mamboundou vivait, autant il surveillait de très près le système criminel intègre de Bongo-PDG, autant il ne faisait pas confiance à certains de ses collègues de l’ACR et de l’opposition dont l’agenda etait douteux a ses yeux. Les gabonais  savent que sans le président Pierre Mamboundou et l’UPG véritable,  l’ACR  est presque un tonneau vide que les gabonais commencent a rejeté et cela malgré la présence de M. Mboumba Nziengui le liquidationiste de l’UPG. Ceci pour les raisons suivantes:
1- Le comportement de certains membres de l’ACR lors de la mort du président Mamboundou et leurs décisions de coopérer ou vouloir coopérer avec le pouvoir après la mort de PMM;
2- La caution politique donnée a Ali Bongo Ondimba-PDG en allant aux élections législatives de décembre 2011. Les gabonais ne leur ont jamais pardonnés pour cela;
3- Après la mascarade électorale du PDG, Maître Mayila, M. Moulomba, Mboumba Nziengui, Fidel Waura, Magaganga Moussavou et autres n’ont pas eu le courage de dire au peuple Gabonais qu’ils se sont trompés en allant participer aux élections. Jusqu’a maintenant ils se comportent comme si rien ne s’était passé;
4- Depuis les élections législatives de 2011, Maître Mayila et l’ACR ne représentent qu’eux-mêmes et non les Gabonais ou ne sont que des politiciens figurants. Nous disons cela pour les raisons suivantes:
- Manque de position claire sur Ali Bongo et le système criminel intégré;
 - Manque d’initiatives et d’activités allant dans le but de s’opposer au pouvoir et emmener le pouvoir a changer ou démissionner;
 - Désolidarisassion de l’ACR dans les activités de l’opposition et de la société civile. Malgré les reproches qu’on peut aussi faire  à M. Andre Mba Obame, M. Myboto, les autres présidents de la coalition de l’opposition  et la société civile, cette désolidarisassions qui fait le lit du PDG, parti du régime criminel intègré ne peut être encouragée et tolèrée surtout quand elle n’est suivie d’aucune action parallèle contre le pouvoir. 
- Absence du soutien  populaire des Gabonais qui ont fait la force de l’ACR lors des élections de 2009. Ces gabonais ne se retrouvent plus dans cette coalision.

Aux regards de la situation qui a  emmenée l’exclusion de Maître Mayila et du rejet de la décision de l’exclusion de Maître Mayila par l’ACR, l’UPG loyalistes, les membres  et sympathisants de l’ACR de la diaspora  lors des élections de 2009, se désolidarisent de toutes actions de Maître Mayila et ses pairs de l’ACR ayant pour but d’apporter et alimenter la confusion afin d’affaiblir l’opposition véritable, la société civile et surtout de faire le lit du système criminel intégré  d’Ali Bongo Ondimba-PDG. Nous interpellons l’ACR à  se ressaisir, revenir aux fondements qui ont poussés PMM a faire parti de cette coalision et a combattre le pouvoir. Dans le cas contraire,  les gabonais réserveront  cet à te coalisions le meme sort que le PDG et tout parti politique au service du régime. Les gabonais ne veulent plus du PDG et ne soutiendront jamais tous ceux qui aideront ce système a se maintenir au pouvoir, continuer a détruire le pays et faire souffrir les gabonais. Nous soutiendrons tous ceux qui se désolidarisont sérieusement du système animalier d’ Ali Bongo-Accrombessi pour défendre l’honneur du Gabon et liberer les gabonais.


Les gabonais doivent être en  alerte et faire de la vigilance une des armes qui aideront a faire tomber ce régime. La situation de Maître Mayila et le soutien de l’ACR à son exclusion est un non-événement pour les gabonais. Le temps des aventures politiques est dépassé, les dirigeants politiques par défaut sont révolus. L’agenda du peuple gabonais aujourd’hui est Claire: La conférence Nationale souveraine ou le départ d’Ali Bongo Ondimba et son système criminel intègré du pouvoir.  Le reste n’est que distraction et manipulation d’Ali Bongo Ondimba-PDG pour se pérenniser au pouvoir et continuer leur agenda machiavélique. Chers compatriotes, vous connaissez à qui vous avez à faire et vous êtes assez matures pour faire la différence entre le vrai et le faux.

Restons unis et travaillons ensemble pour la renaissance de notre cher pays. Notre aspiration quotidienne doit être de faire du Gabon une nouvelle république et un État de droit.

Que Dieu Bénisse notre pays!

Andre Bouassa

dimanche 4 novembre 2012

UPG Les Loyalistes: CONFERENCE DE PRESSE DU 3 NOVEMBRE 2012


UNION DU PEUPLE GABONAIS
LES LOYALISTES

CONFERENCE DE PRESSE DU 3 NOVEMBRE 2012

Mesdames et messieurs,
La rencontre de ce jour, se situe à la suite de la marche pacifique et de la messe de requiem programmées dans le cadre de la commémoration du premier anniversaire du décès de notre Président Pierre MAMBOUNDOU, fondateur de l’Union du Peuple Gabonais, le Héros national.
Cette occasion va nous permettre de faire le point sur le conflit interne au parti, de nous remémorer l’œuvre du Président et de traiter de quelques sujets d’actualité, à savoir :
o   La transparence électorale
o   Les mesures gouvernementales sur le coût de la vie ;
o   La conférence nationale souveraine

SUR LE CONFLIT INTERNE AU PARTI
Le 15 octobre 2011, disparaissait dans des conditions toujours non élucidées, le Président Pierre MAMBOUNDOU MAMBOUNDOU. Le 15 octobre 2012, aurait dû être le moment où les militantes et les militants, les sympathisantes et les sympathisants du Parti, les Gabonaises et les Gabonais épris de paix, de justice et de démocratie, se seraient rassemblés aux fins de magnifier l’œuvre politique pour laquelle, il aura consacré 23 ans de son existence sur terre.
Malheureusement, la vacance  constatée au sommet du Parti, a ouvert un intérim. Non codifié qu’il est par les statuts du parti et les textes subséquents, aucun organe, aucune personnalité du parti ne peut être fondé à le revendiquer.
En effet, en cas de vacance définitive de la première autorité d’une organisation, l’intérim n’est pas de fait assuré par la deuxième personnalité. Le cas du Gabon en est la parfaite illustration. En effet, l’intérim du Président de la République n’est nullement assuré par le Premier Ministre, 2e personnalité du pays, mais plutôt par la 4e, le Président du Sénat selon les dispositions de l’article 13 de la Constitution de la République Gabonaise.   
Prenant le pli de ce qu’en tant que fondateur, le Président Pierre MAMBOUNDOU était fondé à s’entourer à de niveaux divers, de personnalités ayant adhéré à sa vision politique,   jusqu’à l’ouverture du premier Congrès du Parti, aucun autre membre ne pouvait se prévaloir du pouvoir de nomination et de révocation des membres du Directoire du Parti.
Le déni de cette évidence, a amené le Secrétaire Exécutif, 2e personnalité du Parti, à opérer précipitamment le remaniement du directoire, entrainant la conséquence logique de la contestation, le fractionnement du parti et la création de l’aile des loyalistes au Président Pierre MAMBOUNDOU.
La saisine du Juge des référés, juge des évidences, introduite  par les loyalistes est pour l’instant inopérante. Faute de jugement satisfaisant, les loyalistes ont saisi la Cour d’Appel. La Justice est saisie  pour dire si la décision de nomination au sein du Directoire prise par le Secrétaire Exécutif est conforme aux articles 12 et 21 des statuts qui stipulent, je cite :
Article 12 : Le Congrès est l’organe législatif du Parti. Il définit la politique générale du Parti. Il examine les questions qui lui sont soumises par la Convention Nationale.
Il élit pour trois ans :
-      Le Bureau Exécutif,
-      La Commission de Discipline et de Solidarité.
Article 21 : Il (le Bureau Exécutif) est élu par le Congrès pour un mandat de trois ans, renouvelable.
Les membres du Bureau Exécutif sont élus à la majorité absolue, par scrutin uninominal à bulletin secret.
Les loyalistes observent que le Ministre de l’Intérieur, s’immisce de manière partisane dans le conflit interne à l’UPG, en faveur du Secrétaire Exécutif, notamment en essayant d’étouffer les actions initiées par les Loyalistes.
En effet, pour commémorer le premier anniversaire du décès du Président Pierre Mamboundou, les Loyalistes ont voulu organiser une marche en partant de la place Rio en direction de l’église de Likouala, le 15 octobre 2012. Malheureusement, bien qu’ayant été annoncée au Ministre de l’Intérieur par une déclaration en bonne et due forme, la Police par lui commise, a interdit la marche faisant valoir que les loyalistes ne disposaient ni de récépissé, ni d’autorisation du Ministre de l’Intérieur.
Les loyalistes de l’UPG rappellent au Ministre de l’Intérieur que leur action s’inscrivaient dans le cadre des réunions publiques régies par la loi 48/60 du 8 juin 1960 et non dans le cadre de l’ordonnance 009/PR/2011 du 11 août 2011 modifiant, complétant et abrogeant certaines dispositions de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République Gabonaise. Autrement dit des mesures qui n’ont rien à voir avec le contexte
En conséquence, les loyalistes de l’UPG contestent cette décision  non conforme aux dispositions de la loi précitée interdisant la marche pacifique projetée en souvenir d’un digne fils du pays.


SUR L’ŒUVRE POLITIQUE DE NOTRE HEROS NATIONAL PIERRE MAMBOUNDOU

Véritablement hors du commun, Pierre MAMBOUNDOU s’est illustré par une hauteur d’esprit qui confirme son caractère Républicain et  Démocrate, un lutteur infatigable  pour son pays le Gabon et un militant panafricaniste convaincu.
La défense des droits de l’Homme et du Citoyen, a constitué tout au long de son combat, le socle de son engagement politique multiforme et multidimensionnel.
Ainsi, sans être exhaustif, on se souviendra :
Sur le plan politique
-      de son opposition au parti unique consacré par la constitution de mars 1968 en créant l’Union du Peuple Gabonais le 14 juillet 1989 à Paris ;
-      de son expulsion de France par une mesure d’urgence absolue à la demande du Gouvernement gabonais qui l’accuse d’atteinte à la sureté de l’Etat,
-      de son exil de 4 années à Dakar ;
-      de sa condamnation par contumace à 10 années  d’emprisonnement et de privation de ses droits civiques et politiques ;
-      de son retour forcé d’exil, le 1er novembre 1993 à Libreville, après un séjour de 48 heures à l’aéroport de Dakar ;
-      du recours en opposition de sa condamnation par la Cour de sureté de l’Etat ;
-      de sa lettre au Chef de l’Exécutif pour la convocation d’une table ronde suite aux évènements ayant émaillé l’élection présidentielle de 1993 ;
-      de sa participation aux travaux du Haut Conseil de la République muée ensuite en Haut Conseil de la Résistance (HCR) ;
-      de son refus de signer les « Accords de Paris »,
-      de son mot d’ordre de boycott du référendum sur les « Accords de Paris »,
-      de la tentative d’assassinat contre sa personne en 1994, sur la voie conduisant à sa résidence d’Owendo,
-      de sa la lutte pour imposer la transparence électorale par la remise du procès verbal du bureau de vote à chaque représentant du candidat et surtout par l’introduction de la biométrie dans le processus électoral pour la sécurisation du choix des citoyens contre les prédateurs des suffrages,  
-      de son combat pour la liberté de la presse,
-      de son combat  pour la liberté syndicale et d’association,
-      du boycott des élections législatives de 2001 par son parti l’UPG ;
-      de la défense de l’Ile Mbanié assortie d’une plainte contre 3 ministres de la République ;
-      de la tentative d’assassinat contre sa personne au siège de l’UPG à Awendjé, par les forces de sécurité et de défense, dans la nuit du 20 au 21 mars 2006 ;
-      de son exil  d’un mois  à l’ambassade de l’Afrique du Sud, en 2006, à la suite de cette tentative d’assassinat ;
-      de sa proposition de loi sur la Haute Cour de Justice,
-      de sa proposition de loi sur la protection des données à caractère personnel (biométrie),
-      de ses 3 candidatures aux élections présidentielles dont la victoire lui a été volée: en tant que Candidat du Haut Conseil de la Résistance en 1998, candidat de l’UPG en 2005 et  Candidat de l’ACR en 2009,
-      de ses prestations télévisées mémorables ;  
-      de sa récusation solidement argumentée du Président de la Cour Constitutionnelle en 2005,
-      de son combat pour le respect du principe de la séparation des pouvoirs entre l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire,
Sur le plan de la gouvernance, on se souviendra de son combat
-      pour la restauration de la Cour Suprême,
-      pour l’Etat de droit,
-      pour le respect de la hiérarchie des normes juridiques (constitution, loi organique, loi ordinaire, ordonnance, arrêté, décisions, circulaire)
-      pour la décentralisation
-      contre les plafonds budgétaires imposés aux collectivités locales par l’Etat central ;
-      pour le vote d’un budget de l’Etat équilibré en recettes et en dépenses faisant abstraction des emprunts d’équilibre ;
-      contre les privatisations des entreprises  en situation de monopole (la SEEG, Gabon-Télécom, Air Gabon, Ciments du Gabon, AgroGabon, Sogadel, Octra, etc.),
-      contre le projet d’exploitation du fer de Bélinga.
-      pour la suppression du papier hygiénique, de l’assurance et de la rame de papier exigés à chaque enfant à l’école.
-      pour l’octroi à chaque établissement primaire et secondaire d’un budget de fonctionnement,
-      pour l’octroi de la bourse à tous les bacheliers
-      pour la libération des étudiants incarcérés,
-      pour l’augmentation du SMIG,
-      pour l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires
-      contre la trêve sociale instrumentalisée par le pouvoir PDG
-      pour la mensualisation de la pension retraite,
-      pour l’acquisition des maisons de la SNI en location-vente par les locataires,
-      contre les déguerpissements sauvages des quartiers  Sotéga et Nkembo,

SUR LA TRANSPARENCE ELECTORALE

Mesdames, Messieurs,
Est-il besoin de rappeler que la loi sur la protection des données à caractère personnel ou loi sur la biométrie, est l’œuvre initiée dans notre pays par le Président Pierre MAMBOUNDOU, œuvre que le pouvoir PDG, tout en la dévoyant, voudrait s’en accaparer ?
Lors de notre conférence de presse du 16 juin 2012, nous indiquions que ladite loi prévoit entre autres, la création d’un organe de régulation dénommé « Commission Nationale pour la Protection des Données à Caractère Personnel  » (CNPDCP). De plus, cette loi prévoit le les étapes suivantes :
ü La création et la désignation des membres de la commission ;
ü L’adoption d’un règlement intérieur par ladite commission ;
ü L’élaboration d’un budget par cette commission et ;
ü L’homologation des codes de bonne conduite élaborés par les utilisateurs des données à caractère personnel.
Or à ce jour, il s’avère qu’aucune de ces étapes n’a été accomplie. Par conséquent, les Loyalistes s’interrogent sur le dispositif légal sur lequel s’appuie le Ministre de l’Intérieur pour créer les Commissions Provinciales d’enrôlement, pour en désigner les membres et pour organiser  la campagne de sensibilisation des autorités provinciales sur l’enrôlement biométrique de manière illégale.
Les Loyalistes de l’UPG interpellent  le Ministre de l’Intérieur sur le caractère sulfureux du processus de mise en œuvre de la biométrie électorale et lui rappellent que les Gabonais ne sont pas dupes au point d’accepter une biométrie électorale galvaudée, autrement dit qui ne prévoit pas l’interconnexion des centres de données et l’authentification des électeurs dans les bureaux de vote.
SUR LA CHERETE DE LA VIE
Le 11 octobre 2012, le Chef de l’Exécutif, s’est livré à un exercice qualifié d’impromptu en se rendant successivement au marché de Mont Bouët et au Port Môle de Libreville dans le but de vérifier l’application effective  des mesures gouvernementales annoncées tambour battant, sur la baisse des prix des produits de consommation courante.
Le coût sans cesse croissant de la vie se ressent chaque jour dans le panier de la ménagère au Gabon. Pour preuve, Libreville est désormais classée  au 20e rang des villes les plus chères au monde et la 3e ville la plus chère en Afrique.
Dans le cadre de la lutte pour la baisse des prix des denrées sur le marché, le Gouvernement a pris le 14 août 2012, des mesures en vue  d’infléchir les prix sur l’ensemble du territoire national.
Ces mesures appellent de notre part, les observations suivantes :

Sur le corpus légal

Sept textes le composent :
1998
-      la loi n°14/98 du 23 juillet 1998, fixant le régime de la concurrence en République Gabonaise ;
2003
-      Le décret 001029/PR du 26 septembre 2003, qui fixe la liste des articles de consommation courante  devant subir une réduction de prix de 15% ;
2007
-      L’arrêté 00924 /MEFBP/CAB-ME/SG/DGCC Soumettant certains articles de consommation courante au régime de liberté contrôlée des prix (application des articles 4 et 5 de la loi n°14/98 :

-      L’arrêté 17 /MEFBP/CAB-ME/SG/DGCC Portant plafonnement des marges bénéficiaires de certains produits de consommation courante (Riz blanc, Riz parfumé, Sachet de 1 kg, Farine « le coq » 50 kg) 10% en marge importateur, 6% en marge demi-gros et détaillant.
2012
-      L’arrêté 0139 du 14 août 2012 Soumettant les produits vivriers et autres produits locaux au régime de la liberté contrôlée des prix.

-      L’arrêté soumettant les produits de consommation courante importés  au régime de la liberté contrôlée des prix.

-      Arrêté Portant création des Comités Provinciaux des Prix, de la Concurrence et de la Consommation


Observations
1°- Le décret portant attributions, composition et fonctionnement de la Commission de Concurrence n’ayant jamais été pris, les causes de l’inflation n’ont pas été identifiées. Sur quelle base alors, les Gouvernements successifs se sont-ils fondés pour  établir une nouvelle mercuriale?
2°- Ce décret, dont la période d’application est illimitée n’ayant jamais été abrogé, aurait pu suffire au Gouvernement pour continuer à réguler les prix en République Gabonaise.
Autrement dit, les articles de consommation courante devaient continuer à subir les 15% de réduction des prix d’une part, et d’autre part, les arrêtés pris à la suite de ce décret, revêtent en réalité un caractère superfétatoire dont l’objectif est de faire croire aux populations que le pouvoir PDG émergent se préoccupe de leurs  conditions de vie.
3°- Les arrêtés du 14 août 2012 limitent lesdites mesures à 6 mois non renouvelables.  En clair leur application prend fin le 14 février 2013.
4°- Lors de ses multiples adresses à la presse, le Gouvernement a annoncé que l’application de ces mesures prendrait effet  3 mois après la publication desdits arrêtés : c’est-à-dire le 15 novembre 2012, le temps de l’épuisement des anciens stocks.
Les produits EDIG (manuels scolaires) étant aussi concernés, ces mesures n’auront donc pas profité aux  parents d’élèves puisqu’ils les auront achetés pendant la période de la rentrée scolaire, c’est-à-dire avant le 14 novembre 2012.
5°- Si en théorie, la périodicité du renouvellement des stocks est  estimée à 3 mois, il n’en demeure pas moins que la Direction Générale de la Consommation et de la Concurrence est dans l’incapacité de vérifier les niveaux des stocks sur le terrain.
6°- Quelles seront  alors les incidences des « mesurettes » du Gouvernement PDG sur la loi de finances rectificative 2012 à adopter par le Parlement et son impact sur les projets gouvernementaux ?

SUR LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE

La Conférence Nationale souveraine est une idée qui remporte le consensus des forces vives de la Nation.   
Elle est une réponse aux crises récurrentes multiformes qui secouent   notre pays depuis plusieurs décennies. Celle-ci se traduit par un marasme économique, un système éducatif en lambeaux, un système sanitaire sinistré, un chômage endémique ayant atteint le taux alarmant de plus de 40% de la population active, la criminalité entretenue et le débat démocratique confisqué et  les libertés individuelles et collectives bafouées confisqué par le pouvoir PDG.
Par conséquent, cette conférence nationale souveraine tombe à point nommé pour  offrir aux Gabonaises et aux Gabonais qui ne savent plus à quel saint se vouer, une nouvelle occasion d’examiner tous les maux qui minent le Gabon sous le régime PDG, de déterminer de nouveaux repères et d’asseoir une démocratie véritable garantie par des institutions fortes.
Contrairement à la Conférence Nationale de 1990, aux « Accords de Paris » de 1994 et aux « Accords d’Arambo  de 2006 » dont les décisions n’ont  jamais été appliquées, celles de la Conférence Nationale souveraine seront opposables à tous.
Mesdames et messieurs,
Le PDG qui occulte la réalité du vécu quotidien des Gabonais, doit cesser de prendre des raccourcis pour tenter de sortir de cette impasse et d’avoir une idée réductrice de l’inévitable rendez-vous historique qu’est la Conférence Nationale souveraine.
La lutte continue, seule la lutte libère.
Je vous remercie.