Ambassadeur Michael Moussa Adamo M.
Léon Obame - Ambassade du Gabon aux USA
Rappel et Procès:
Le 9 décembre 2011, alors que l’opposition Gabonaise et la société civile
aux USA faisaient une protestation pacifique contre la mascarade électorale en préparation
par le pouvoir Ali Bongo Ondimba, Nzouba Ndama, Faustin Boukoubi-PDG devant l’Ambassade
du Gabon aux USA, il y a eu un incident qui a mis le Gabon, Ali Bongo Ondimba
et son Ambassadeur Michael Moussa Adamo sur le « spot light », je veux dire sur
la place publique américaine. En effet, l’incident, Michael Moussa Adamo- Léon
Obame, a été une occasion propice qui a aidé les autorités américaines à
prendre le dossier du Gabon au sérieux en fin de mieux comprendre ce qui se
passe réellement dans la communauté gabonaise aux USA et aussi dans le dossier
du système PDG dirigé par Ali Bongo
Ondimba. Pour les américains: Pourquoi la même ambassade a été l’objet de 3
feux en moins d'un an? Pourquoi un ambassadeur peut-il se retrouver sur un
brancard avec du sang au visage et le costume délabré comme un gabonais venant
d’une réunion de parents d’élèves ( boire le mussungu, alcohol local à Rio ou
PK 5) ? Lors de cet incident du 9 décembre 2011, Monsieur Léon Obame s’est vu
arrêté par les forces de l’ordre tandis que son Excellence Michael Moussa Adamo
s’est vu transporté urgemment à un service médical le plus proche.
La réponse est celle-ci : La
formation, de certains administrateurs du gouvernement gabonais tels que Michael
Moussa Adamo, Ambassadeur du Gabon aux États-Unis, Ngoyo Moussavou, Ambassadeur
du Gabon en France et bien d’autres, est à revoir. Plusieurs hauts cadres de la
fonction publique ont besoin d’un recyclage et pour d’autres même, un lavage de
cerveau et surtout pour ceux dont le système Omar Bongo et Ali Bongo
Ondimba-PDG ont abruti le cerveau en leur enlevant le bon sens, la déontologie et l’éthique du
travail et encore le souvenir de ce qu’ils ont appris là où ils ont été formés.
D’où l’urgence d’une reformation administrative et surtout une éradication du
système Omarbongoiste et Alibongoiste. Encore une fois, pourquoi Michael Moussa
Adamo vivrait-il dans bientôt le plus grand cauchemar de sa vie?
Le rôle de l'ambassade est essentiellement d'ordre diplomatique et non
une succursale d’un parti politique même si ce parti s’appelle PDG, sa mission
a trait aux négociations entre les gouvernements. Elle a donc une fonction de
représentation de son gouvernement auprès des autorités du pays où elle se
trouve. Ainsi, elle sert d'intermédiaire entre deux gouvernements; c'est par
elle que passent les messages, et son rôle est essentiel dans le cadre des
relations bilatérales entre États. Enfin, l'ambassade joue un rôle promotionnel
très important. Elle s’efforce de représenter sous son meilleur jour et de
défendre la culture, l'économie et les sciences de son pays. Ce rôle est dévolu
notamment au service de coopération et d'action culturelle et aux missions
économiques. Une ambassade détient un rôle d'influence non négligeable et fait
aussi diplomatiquement « pression » auprès des autorités du pays où elle se
trouve en faveur du pays qu'elle représente. En définitive, une ambassade représente
un pays et son gouvernement à l'étranger, et aussi, une ambassade est une
agence de relations publiques. Nos ambassades sont tristement reconnues comme
des bras du système Ali Bongo-PDG. Quand vous n'êtes pas du PDG et vous vous
rendez à l’Ambassade du Gabon aux USA, en France, en Afrique du Sud, au Maroc
ou ailleurs, vous avez l’impression de visiter les locaux du PDG dont
l’ambassadeur est le représentant personnel de Boukoubi. Je comprends pourquoi
les PDGistes des USA ont dit un jour, lors de leur manifestation au soutien à
M. Moussa, qu’il fallait que les gabonais de l’opposition laissent leur Ambassadeur
tranquille. Ces PDGistes, aujourd’hui, voudraient voir leur Ambassadeur rappelé
à Libreville par le chef émergent.
Un ambassadeur est un représentant d'un état auprès d'un autre, ou auprès
d'une organisation internationale, non un représentant exclusif d’un chef d’état
quoiqu’il s’appellerait Ali Bongo Ondimba. C'est le rang le plus haut au sein
de la hiérarchie diplomatique. On l'emploie aussi au sens figuré pour qualifier
toute personne chargée d'un message ou d'une mission quelconque.
L'ambassadeur, en tant que chef de poste d'une mission diplomatique, est
le subordonné d'un gouvernement, il n’est pas un domestique du président de la
République ou un chargé de coups bas de celui-ci. Il tient son pouvoir de ce
gouvernement et ne l'exerce qu'en son nom et sur sa demande expresse (sauf pour
des affaires courantes qui ne nécessitent pas un message ministériel). Il se
doit de protéger les ressortissants de son pays quelle que soit leur ethnie,
origine ou leur bord politique; il a aussi pour obligation de négocier avec le
gouvernement local et de défendre les intérêts de son pays y compris ceux de
ses compatriotes vivants dans le pays ou il est en fonction. Il se tient au
courant de l'évolution et de la situation du pays dans lequel il a été nommé
pour en informer son propre gouvernement. Il est, en outré, responsable de
l'unité et de la cohérence de la représentation de son pays, généralement sous
l'autorité du ministre des Affaires étrangères dont il dépend. En revanche, il
représente le gouvernement complet et chacun des ministres, jouant ainsi un
rôle d'intermédiaire entre les services de sa mission et les départements dont
ils relèvent.
L'ambassadeur est aussi chargé de promouvoir les relations amicales et de
développer les relations économiques, culturelles, scientifiques et militaires
entre les deux pays. En tant que haut fonctionnaire, il est chargé de faire «
fonctionner » l'administration, à savoir coordonner et animer l'action des
services civils qui composent la mission diplomatique dont il est le chef. L’ambassadeur
est le représentant personnel du président de la République, accrédité auprès
du chef de l'État étranger et nommé par le président de la République sur
proposition du ministre des Affaires étrangères. Il est, dans presque la
totalité des cas, un diplomate de formation particulièrement aguerrie. Selon le
droit international, il est à l'abri de toute pression de l'État de résidence:
c'est la fameuse « immunité » dont jouissent les diplomates.
Enfin, il constitue l'autorité suprême pour tous les services de son pays
exerçant leurs activités dans l'état étranger, notamment :
- les services de coopération et d'action culturelle, dirigés par le
conseiller culturel.
En cas de force majeure (de type conflit armé, guerre civile, catastrophe
naturelle), l'ambassade doit protéger ses ressortissants. Donc, pour toute aide
administrative, le principal interlocuteur des Gabonais en voyage et de ceux
établis dans le pays demeure l’ambassadeur par le biais du consulat.
Malheureusement, Michael Moussa et Ngoyo Moussavou Bikoko n’ont rien
compris de ce qui vient d’être dit. Ils sont officiellement Représentants du
gouvernement Gabonais mais officieusement et dans la pratique, ils représentent
le PDG et exclusivement Ali Bongo dont ils sont copains et membres du Gang des
fossoyeurs et de la mafia des émergents.
- Nomination et traitement spéciale en comparaison avec ses prédécesseurs;
- Achat d’une maison $ 6,500, 000;
- Menace des gabonais ne supportant pas Ali Bongo Ondimba-PDG ;
- Division des gabonais : d’un côté, les PDGistes sont amis de l’Ambassadeur,
Ali Bongo Ondimba et son émergence alors que de l’autre côté, les opposants
sont devenus des ennemis. Les PDGistes ont un traitement spécial alors que les
opposants et ceux qui ne supportent pas l’émergence sont laissés pour compte.
On a pris des blanches qui ne connaissent pas le mot “congossa” pour être
sûr que le travail est bien fait et le business de la mafia Ali-Michael bien géré
et protegé, mais surtout qu’aucun secret
ne sort.
Comme à la Présidence et dans le Cabinet
d’Ali9, les dossiers très importants ne sont plus gérés par les gabonais (petits
diplomates gabonais), et même, on ne rentre plus voir le représentant des
affaires d’Ali Bongo Ondimba n’importe comment, même-si on est supposé être conseiller
ou un des collaborateurs de son Excellence envoyé par le gouvernement gabonais.
Michael Moussa devient un autre Ali Bongo Ondimba, mais aux USA . Il n’y a rien de mal à engager des américaines
étant donné que nous avons des gabonais travaillant à l’Ambassade des
États-Unis au Gabon. Le seul problème est la motivation dans ce recrutement, le
traitement que ces gens ont en comparaison avec les gabonais et africains qui
ont servi le Gabon dans cetteAmbassade depuis des années. Combien gagnent-elles
comme salaire ? et combien les autres gabonaises et les africaines
travaillant dans la même Ambassade gagnent-ils? Pourquoi elles doivent être
plus payées que les autres?
4-L’Ambassade du Gabon aux USA, une agence des
affaires :
Il n’y a pas de doute, et même les PDGistes partageront mon avis, Michael
Moussa est plus businessman avec le titre d’Ambassadeur qu’Ambassadeur décrit ci-dessus.
Il traitre ses propres affaires et s’occupe des affaires du maitre du Gang de
l’émergence. Il fait le lobbying, gère tout projet et tout contact important.
5- Aucun Gabonais ne peut bénéficier d’un contrat
sous son administration:
En tant que Gabonais et aussi les autres gabonais avec moi, nous ne pardonnons pas Michael Moussa et Ali9 d’avoir tout confisqué. Ils ont confisqué: la démocratie, les opportunités d’affaires, l’administration et bien d’autres domaines. En tant que l’un des notables gabonais a l’étranger, Ali Bongo et Michael Moussa doivent savoir qu’ils ont dépassé les bornes et que la nature leur réserve des surprises très amères.
Qui vivra verra!
Vive le Gabon, vive la démocratie et vive la victoire du peuple. Que Dieu
bénisse le Gabon
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