jeudi 4 octobre 2012

Ambassadeur Michael Moussa Adamo M. Léon Obame - Ambassade du Gabon aux USA


Ambassadeur Michael Moussa  Adamo  M. Léon Obame - Ambassade du Gabon aux USA
 
Rappel et Procès:
Le 9 décembre 2011, alors que l’opposition Gabonaise et la société civile aux USA faisaient une protestation pacifique contre la mascarade électorale en préparation par le pouvoir Ali Bongo Ondimba, Nzouba Ndama, Faustin Boukoubi-PDG devant l’Ambassade du Gabon aux USA, il y a eu un incident qui a mis le Gabon, Ali Bongo Ondimba et son Ambassadeur Michael Moussa Adamo sur le « spot light », je veux dire sur la place publique américaine. En effet, l’incident, Michael Moussa Adamo- Léon Obame, a été une occasion propice qui a aidé les autorités américaines à prendre le dossier du Gabon au sérieux en fin de mieux comprendre ce qui se passe réellement dans la communauté gabonaise aux USA et aussi dans le dossier du système PDG  dirigé par Ali Bongo Ondimba. Pour les américains: Pourquoi la même ambassade a été l’objet de 3 feux en moins d'un an? Pourquoi un ambassadeur peut-il se retrouver sur un brancard avec du sang au visage et le costume délabré comme un gabonais venant d’une réunion de parents d’élèves ( boire le mussungu, alcohol local à Rio ou PK 5) ? Lors de cet incident du 9 décembre 2011, Monsieur Léon Obame s’est vu arrêté par les forces de l’ordre tandis que son Excellence Michael Moussa Adamo s’est vu transporté urgemment à un service médical le plus proche.

 Après plus de 3 ans d’investigations sur les feux survenus à l’Ambassade du Gabon aux USA et après plus de 9 mois d’investigations sur l’incident Michael Moussa Adamo- Léon Obame, les chargés d’investigations ont conclu à tort ou à raison que Monsieur Léon Obame était le suspect numéro un des maux que l’Ambassade a connus. Il est bien entendu que l’Ambassade est en grande partie responsable de cette conclusion étant donné que son avis sur Léon Obame comme element a abattre a été certainement un des éléments décisifs poussant les enquêteurs à tirer cette conclusion. Dans tous les cas, les enquêteurs ont fait leur travail et la suite devrait emmener Léon Obame devant la barre. Le juge, les enquêteurs, les avocats du gouvernement et ceux de Léon Obame ont retenu la date du 1er octobre 2012 comme date du procès. En effet, le procès a commencé le lundi 1er Octobre avec la sélection du jury et le Mardi 2 octobre le début du procès qui se poursuivra jusqu'à mercredi ou vendredi de la semaine prochaine. Les avocats des deux côtés se sont bien préparés pour la circonstance, et l’opposition gabonaise aux USA est fière des avocats qu’elle a choisis pour la défense de notre compatriote Léon Obame et aussi pour le fait que ces avocats sont aussi, de facto, les voix des gabonais opprimés abusés, volés et torturés socialement, économiquement et politiquement par 45 ans d’un pouvoir inique ayant un système diabolique et sanguinaire de la gestion du pays. Un pouvoir spécialisé dans la pratique des loges, des crimes financiers et crimes rituels.

 Pourquoi l’Ambassadeur Michael Moussa Adamo et Ali Bongo Ondimba-PDG seraient-ils prêts à perdre ce procès et pourquoi notre plus haut représentant aux USA vivrait le sort le plus dur de sa vie et cela au delà du procès Leon Obame?



 La réponse est celle-ci : La formation, de certains administrateurs du gouvernement gabonais tels que Michael Moussa Adamo, Ambassadeur du Gabon aux États-Unis, Ngoyo Moussavou, Ambassadeur du Gabon en France et bien d’autres, est à revoir. Plusieurs hauts cadres de la fonction publique ont besoin d’un recyclage et pour d’autres même, un lavage de cerveau et surtout pour ceux dont le système Omar Bongo et Ali Bongo Ondimba-PDG ont abruti le cerveau en leur enlevant  le bon sens, la déontologie et l’éthique du travail et encore le souvenir de ce qu’ils ont appris là où ils ont été formés. D’où l’urgence d’une reformation administrative et surtout une éradication du système Omarbongoiste et Alibongoiste. Encore une fois, pourquoi Michael Moussa Adamo vivrait-il dans bientôt le plus grand cauchemar de sa vie?

 
-L’Ambassadeur Michael Moussa Adamo a une mauvaise notion de ce que c’est une ambassade et un ambassadeur:

 

Le rôle de l'ambassade est essentiellement d'ordre diplomatique et non une succursale d’un parti politique même si ce parti s’appelle PDG, sa mission a trait aux négociations entre les gouvernements. Elle a donc une fonction de représentation de son gouvernement auprès des autorités du pays où elle se trouve. Ainsi, elle sert d'intermédiaire entre deux gouvernements; c'est par elle que passent les messages, et son rôle est essentiel dans le cadre des relations bilatérales entre États. Enfin, l'ambassade joue un rôle promotionnel très important. Elle s’efforce de représenter sous son meilleur jour et de défendre la culture, l'économie et les sciences de son pays. Ce rôle est dévolu notamment au service de coopération et d'action culturelle et aux missions économiques. Une ambassade détient un rôle d'influence non négligeable et fait aussi diplomatiquement « pression » auprès des autorités du pays où elle se trouve en faveur du pays qu'elle représente. En définitive, une ambassade représente un pays et son gouvernement à l'étranger, et aussi, une ambassade est une agence de relations publiques. Nos ambassades sont tristement reconnues comme des bras du système Ali Bongo-PDG. Quand vous n'êtes pas du PDG et vous vous rendez à l’Ambassade du Gabon aux USA, en France, en Afrique du Sud, au Maroc ou ailleurs, vous avez l’impression de visiter les locaux du PDG dont l’ambassadeur est le représentant personnel de Boukoubi. Je comprends pourquoi les PDGistes des USA ont dit un jour, lors de leur manifestation au soutien à M. Moussa, qu’il fallait que les gabonais de l’opposition laissent leur Ambassadeur tranquille. Ces PDGistes, aujourd’hui, voudraient voir leur Ambassadeur rappelé à Libreville par le chef émergent.

 

Un ambassadeur est un représentant d'un état auprès d'un autre, ou auprès d'une organisation internationale, non un représentant exclusif d’un chef d’état quoiqu’il s’appellerait Ali Bongo Ondimba. C'est le rang le plus haut au sein de la hiérarchie diplomatique. On l'emploie aussi au sens figuré pour qualifier toute personne chargée d'un message ou d'une mission quelconque.

L'ambassadeur, en tant que chef de poste d'une mission diplomatique, est le subordonné d'un gouvernement, il n’est pas un domestique du président de la République ou un chargé de coups bas de celui-ci. Il tient son pouvoir de ce gouvernement et ne l'exerce qu'en son nom et sur sa demande expresse (sauf pour des affaires courantes qui ne nécessitent pas un message ministériel). Il se doit de protéger les ressortissants de son pays quelle que soit leur ethnie, origine ou leur bord politique; il a aussi pour obligation de négocier avec le gouvernement local et de défendre les intérêts de son pays y compris ceux de ses compatriotes vivants dans le pays ou il est en fonction. Il se tient au courant de l'évolution et de la situation du pays dans lequel il a été nommé pour en informer son propre gouvernement. Il est, en outré, responsable de l'unité et de la cohérence de la représentation de son pays, généralement sous l'autorité du ministre des Affaires étrangères dont il dépend. En revanche, il représente le gouvernement complet et chacun des ministres, jouant ainsi un rôle d'intermédiaire entre les services de sa mission et les départements dont ils relèvent.

L'ambassadeur est aussi chargé de promouvoir les relations amicales et de développer les relations économiques, culturelles, scientifiques et militaires entre les deux pays. En tant que haut fonctionnaire, il est chargé de faire « fonctionner » l'administration, à savoir coordonner et animer l'action des services civils qui composent la mission diplomatique dont il est le chef. L’ambassadeur est le représentant personnel du président de la République, accrédité auprès du chef de l'État étranger et nommé par le président de la République sur proposition du ministre des Affaires étrangères. Il est, dans presque la totalité des cas, un diplomate de formation particulièrement aguerrie. Selon le droit international, il est à l'abri de toute pression de l'État de résidence: c'est la fameuse « immunité » dont jouissent les diplomates.

Enfin, il constitue l'autorité suprême pour tous les services de son pays exerçant leurs activités dans l'état étranger, notamment :

- les services de coopération et d'action culturelle, dirigés par le conseiller culturel.

En cas de force majeure (de type conflit armé, guerre civile, catastrophe naturelle), l'ambassade doit protéger ses ressortissants. Donc, pour toute aide administrative, le principal interlocuteur des Gabonais en voyage et de ceux établis dans le pays demeure l’ambassadeur par le biais du consulat.

 

Malheureusement, Michael Moussa et Ngoyo Moussavou Bikoko n’ont rien compris de ce qui vient d’être dit. Ils sont officiellement Représentants du gouvernement Gabonais mais officieusement et dans la pratique, ils représentent le PDG et exclusivement Ali Bongo dont ils sont copains et membres du Gang des fossoyeurs et de la mafia des émergents.

 2-Une mauvaise pratique de la diplomatie:

 La nomination de Michael Moussa Adamo comme ambassadeur par Ali est une nomination machiavélique : “ ses objectifs n’ont rien à voir avec la diplomatie”, elle rentre dans le cadre de l’agenda machiavélique du chef de gang de la mafia émergente. Cela s’est vu avant son arrivée et après son arrivée:

- Nomination et traitement spéciale en comparaison avec ses prédécesseurs;

 - Achat d’une maison $ 6,500, 000;

- Menace des gabonais ne supportant pas Ali Bongo Ondimba-PDG ;

- Division des gabonais : d’un côté, les PDGistes sont amis de l’Ambassadeur, Ali Bongo Ondimba et son émergence alors que de l’autre côté, les opposants sont devenus des ennemis. Les PDGistes ont un traitement spécial alors que les opposants et ceux qui ne supportent pas l’émergence sont laissés pour compte.

 
Comme ils sont copains et sont sortis de la même école émergente-mafiosisme, les ambassadeurs émergents se conduisent comme leur chef dont ils sont les griots et prosélytes. Ils font tout à leur tête et se croient les maitres de tout dans leurs missions diplomatiques.

 3-Tout est exclusivement sur eux et pour eux:

 A l’ambassade du Gabon aux USA, l’administration a changé: “les sœurs gabonaises et africaines” ne font plus parti du cercle intime de son excellence ami puissant d’Ali9, motif: manque de confiance.

On a pris des blanches qui ne connaissent pas le mot “congossa” pour être sûr que le travail est bien fait et le business de la mafia Ali-Michael bien géré et protegé, mais surtout  qu’aucun secret ne sort.

 

 Comme à la Présidence et dans le Cabinet d’Ali9, les dossiers très importants ne sont plus gérés par les gabonais (petits diplomates gabonais), et même, on ne rentre plus voir le représentant des affaires d’Ali Bongo Ondimba n’importe comment, même-si on est supposé être conseiller ou un des collaborateurs de son Excellence envoyé par le gouvernement gabonais. Michael Moussa devient un autre Ali Bongo Ondimba, mais aux USA .  Il n’y a rien de mal à engager des américaines étant donné que nous avons des gabonais travaillant à l’Ambassade des États-Unis au Gabon. Le seul problème est la motivation dans ce recrutement, le traitement que ces gens ont en comparaison avec les gabonais et africains qui ont servi le Gabon dans cetteAmbassade depuis des années. Combien gagnent-elles comme salaire ? et combien les autres gabonaises et les africaines travaillant dans la même Ambassade gagnent-ils? Pourquoi elles doivent être plus payées que les autres?

 

4-L’Ambassade du Gabon aux USA, une agence des affaires :

 

Il n’y a pas de doute, et même les PDGistes partageront mon avis, Michael Moussa est plus businessman avec le titre d’Ambassadeur qu’Ambassadeur décrit ci-dessus. Il traitre ses propres affaires et s’occupe des affaires du maitre du Gang de l’émergence. Il fait le lobbying, gère tout projet et tout contact important.

 
5- Aucun Gabonais ne peut bénéficier d’un contrat sous son administration:

 
Les gabonais entrepreneurs comme André Bouassa et d’autres, y compris certains PDGistes  griots de l’émergence,  ne peuvent plus rêver avoir un coup de pouce de Michael Moussa pour des projets au Gabon. Michael Moussa comme son copain Maître de la mafia Ali9 manage tout. Il ne faut pas surtout donner aux gabonais de la diaspora des opportunités et cela par peur et par jalousie. Ali Bongo Ondimba et son système des agences mange tout et même les miettes, Moussa Adamo fait pareil aux USA. Ils ont tout le pouvoir et aussi tous les moyens, alors, ils ne pensent pas à donner aux gabonais en dehors de leur mafia les opportunités d’entrée d’argent.

 6-Michael Moussa et son Ali9 ne seront pas pardonnés:

En tant que Gabonais et aussi les autres gabonais avec moi, nous ne pardonnons pas Michael Moussa et Ali9 d’avoir tout confisqué. Ils ont confisqué:  la démocratie, les opportunités d’affaires, l’administration et bien d’autres domaines. En tant que l’un des notables gabonais a l’étranger, Ali Bongo et Michael Moussa doivent savoir qu’ils ont dépassé les bornes et que la nature leur réserve des surprises très amères.
Qui vivra verra!
Vive le Gabon, vive la démocratie et vive la victoire du peuple. Que Dieu bénisse le Gabon

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