mardi 30 octobre 2012

Les 5 Chefs d'accusation de M. Leon Obame et les declaration du General Ntumba Jean Philippe


Le mois d'octobre été un mois riche en événements pour les Gabonais, ceci pour les raisons suivantes:

1- Ultimatum de l'opposition et la société civile à Ali BongoOndimba-PDG quant à la conférence nationale souveraine demandée par le peuple Gabonais;

2- Libération à Libreville du général Ntumba;

3- Coupure d'eau dans tout Libreville et problème d'électricité;

4- Coupure du pays en deux causée par une défection d'une buse sur la route nationale.

5- Libération de M. Leon Obame aux États-Unis.

Sur ces événements, il nous a semblé bon de donner quelques commentaires et surtout sur le suivi de la libération de M. Leon Obame.

Bien avant, permettez nous de survoler d'abord quelques points mentionnés ci-dessus.
1- l'Ultimatum de l'opposition et la société civile:

Pendant que l'ultimatum donné a Monsieur Ali Bongo Ondimba va vers sa fin, pendant que l'opinion nationale et internationale a pris bonne note des efforts de l'opposition et de la société civile quant à vouloir régler le problème de la crise que connaît le Gabon pacifiquement et cela sur une plateforme appelée “conférence nationale et souveraine” l'usurpateur en chef Monsieur Ali Bongo et son PDG se refusent de se plier à la volonté du peuple.

Nous dénonçons ce refus et mettons Monsieur Bongo Ali et le PDG devant leurs responsabilités. Les Gabonais sont pret à prendre leurs responsabilités devant la sourd d'oreille du système criminel intégré: <<Ali BongoOndimba-PDG>> . Ce système inique n'a jamais eu pitié du peuple, le peuple ne doit pas non plus avoir pitié de lui. Nous demandons davantage à ceux de ce système de l'abandonner et de se mettre du côté de l'opposition véritable et du peuple Gabonais. Nous ne serons jamais contre vous si vous faites ce qui est bien. Il vaut mieux tard que jamais.

2- Libération de Monsieur Ntumba:

l'opposition Gabonaise de la diaspora est très ravi de voir ce compatriote mis en liberté. Toutefois, elle s'étonne de voir le général remercier son boureau à la sortie de sa prison au detriment du peuple Gabonais qui s'est mobilisé pour dénoncer son incarceration par M. Ali Bongo Ondimba après l'hold up électoral. Nous dénonçons cet état d'esprit qui ne permet pas au Gabon d'évoluer. Le général Ntumba dans ces déclarations n'honore pas les Gabonais et ceux qui luttent pour l'équité, le respect des droits de l'Homme et surtout un État de droit. En remerciant Ali Bongo Ondimba, le général Ntumba a perdu toute sa crédibilité et foulé aux pieds tous les efforts du peuple Gabonais qui s'est mobilisé derrière lui pour sa sortie. Cher général, l'aviez-vous fait pour qu'Ali vous récupère comme un de ses généraux? Ne pouvez-vous pas vivre sans lui? Vous parlez de Dieu dans votre interview, n'avez-vous pas foi en Dieu pour vous rabaisser de la sorte? Voulez-vous encore repartir pour les crimes rituels?

3- Coupure d'eau dans tout Libreville et problème d'électricité:

Cela n'est pas étonnant de voir ce genre d'événements se produire quand on sait que le bien-être de la population n'a jamais été une priorité pour Ali BongoOndimba et le PDG qui ne vivent que pour eux meme. Nous compatissons à la misère de nos mamans, soeurs, frères, papas et de tous les Gabonais qui ont subi ce cauchemar. Ceci doit être une motivation pour la mobilisation afin de faire partir le chef de la bamboula qui aime bringuer dans son Boeing 777 <<bien mal acquis> pour faire des achats somptueux, placer l'argent du contribuable Gabonais a l'étranger, narguer l'opinion internationale et faire des faux deals qui ont pour but vouloir pérenniser son pouvoir.

4- Coupure du pays en deux causée par une défection d'une buse sur la route nationale:

une route nationale soutenue par une buse en 2012, du jamais vu. Les Gabonais doivent prendre leurs responsabilités.

5- Libération de M. Leon Obame aux États-Unis:

Le plaisir était pour les Gabonais de recevoir M. Leon Obame à la sortie de prison. Un repas à son honneur au restaurant Roger Milla à Washington lui a été offert. Nous remercions les Gabonais qui ont pu être présents pour accueillir ce compatriote avec joie et émotions. Cela était également un grand encouragement pour lui. Il n'y a pas eu seulement les Gabonais de l'opposition, le PDG était aussi représenté.

Contrairement au général Ntumba, Monsieur Leon Obame a remercié les Gabonais pour le soutien pendant son incarceration. Celui qui a commencé ses activités d'activiste depuis avant qu'Ali Bongo n'usurpe le pouvoir nous a dit que tout ce qu'il a fait jusqu'à maintenant a été fait pour l'intérêt du peuple Gabonais et non pour même.

Après près de 10 mois de prison, 5 chefs d'accusation ont étés retenu contre lui:
2 chefs d'accusation pour les incendies volontaires à l'ambassade;
2 chefs d'accusations pour la destruction des biens;
1 chef d'accusation pour agression ou attaque a l'ambassadeur.

Pendant que quatre chefs d'accusation ont été abandonnés par faute de preuves, un seul a retenu l'attention du jury et du juge. Monsieur Leon Obame a été juge coupable d'agression . À la suite de cette culpabilité, il est censé avoir une condamnation allant de trois à six mois. Ayant passé 10 mois et 14 jours en prison, Monsieur Leon Obame a été libéré le 23 octobre 2012 et celui-ci a regagné sa maison familiale pour repartir à la cour en Janvier 2013, ceci pour la conclusion du procès. Le dossier Leon Obame- Michel Moussa ( Ali BongoOndimba) est un dossier inachevé. Pendant que nous attendons la fin de la procédure juridique en cours, nous sommes en train de réfléchir sur les actions à mener contre Michel Moussa et le pouvoir Ali Bongo Ondimba sur répercussion des investigations et les fausses accusations contre l'opposition liée aux feux à l'ambassade. Nous donnerons les détails dans le prochain article.

Pour l'heure, Monsieur Leon Obame se reserve de tout commentaire et ceci pour des raisons de procédure juridique.

Pour tout contact, étant son porte-parole, veuillez me contacter ou contacter la terrorisée de la plateforme citoyenne pour toute aide à son sujet.

samedi 27 octobre 2012

GABON: 27 Octobre 2011… Quand les UPGistes montraient l’exemple.


Les années passent et ressemblent. De mal en pis. Et le silence entretenu sur les évènements majeurs qui ont lieu dans notre cité perpétue encore un peu plus la situation dans laquelle s’enfonce le peuple gabonais. Parce que le Bongo-PDG a décidé, depuis un demi-siècle, de créer une nouvelle espèce sous l’équateur. Une Nation qui n’aura de repères que les BONGO. Dans notre Histoire, ça ne doit être qu’«Eux». Même ceux des fidèles compagnons de route dudit parti « unique », qui marquent tout de même par leur passage au sein des institutions, en sont victimes. Sans refaire l’histoire politique du pays, demandez donc à Dame Rose Rogombé, la considération accordée à son passage à la tête de la présidence de la république. Plutôt, on vous dira : « Ali Bongo a succédé à son père ». 

Que dire de ceux qui font la fierté de notre histoire au plan culturel ? Il suffit de dire « La MAMA », sinon vous n’existez pas pour Eux. Dans le sport ? On béatifie des personnes comme Amissa Bongo qui ne rappelle RIEN à personne. Pendant que des plus méritants sont envoyés à la décharge de MINDOUMBE au fil des générations. Même le très récent Anthony Obame, premier médaillé olympique gabonais, ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. 


Toutefois, il est de ces moments où les gabonais font montre de courage et de détermination. Pour les jeunes générations, la journée du 27 Octobre 2011 démontra, avec les UPGistes, qu’on pouvait passer outre les injonctions d’un pouvoir illégitime et inique comme celui du Parti Démocratique Gabonais [Bongo-PDG]. Ce n’est pas Guy Nzouba Ndama qui l’oublierait d’aussitôt, perché sur son éternel arbre du Parlement, lorsque la dépouille de l’ancien président de l’Union du Peuple Gabonais [UPG] , feu Pierre Mamboundou, fut détournée par ses militants, au détriment de la cérémonie des hommages hypocrites prévue au sein d’un Palais de l’Assemblée Nationale qui ne représente que l’ombre de lui-même. 



C’est plutôt au quartier Mythique et Populaire de Rio où le peuple alla rendre son dernier Hommage à celui sur qui reposaient de nombreux espoirs de changement, lors de l’élection présidentielle de 2009. Carrefour Rio désormais rebaptisé par certains comme «Place Pierre Mamboundou». 


En ce qui nous concerne, cette Journée du 27 Octobre 2011 attira symboliquement notre attention en ces termes… « Journée Du Peuple Souverain ». Il ne sert à rien d’attendre des Bongo-PDG qu’ils écrivent notre histoire à l’endroit. Tout comme cet évènement traduisait l’idée forte selon laquelle seule notre action, celle du peuple gabonais, nous libérera du joug cinquantenaire de la dictature du Bongo-PDG et affiliés. 

Afin que nul n’oublie. 

L’Altier 

Meboon Môôn Meba Ondo 

Citoyen gabonais.



Samedi 27 Octobre 2012
Meboon Môôn Meba Ondo
Publie dans le site Gabonlibre.com

jeudi 25 octobre 2012


Insurrection citoyenne en 10 leçons 
par Rafael Correa
 « Le courage politique, c’est de tout faire pour libérer les peuples de la tyrannie des marchés »

R. Correa est un économiste de Gauche, titulaire d’un doctorat en Économie. Il est président de l’Équateur depuis 2006. En mars 2012, il apporte son soutien au Front de Gauche et affirme :
 ” c’est ainsi que nous avons débuté une révolution citoyenne destinée à changer les structures du pouvoir et à instaurer le bien vivre pour toutes et tous. Nos pas ne sont pas guidés par les recommandations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, mais par une nouvelle Constitution, adoptée directement par le peuple, et dont les droits de l’homme constituent la colonne vertébrale.”

Voici les 10 leçons enseignées par la révolution citoyenne équatorienne :

1. Prendre le pouvoir par les urnes

2. Diminuer par deux le salaire du président de la république (alors que Nicolas Sarkozy avait augmenté le sien de 140% en 2007), diminuer les salaires des hauts fonctionnaires équatoriens et endiguer la corruption.

3. Tenir un référendum dans le but d’autoriser la création d’une assemblée nationale constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution. Cette dernière votée par le parlement, doit permettre la construction d’un nouvel État, Républicain, Social, Écologique, Multiethnique, Multiculturel et Citoyen.

4. Fixer le progrès social et écologique comme unique règle d’or.

5. Bâtir un État fort qui impulse la croissance économique et garantit des droits sociaux (contrairement à l’État minimum défendu par les néolibéraux).

6. Lancer un audit de la dette par un comité d’experts agrées pour déceler la partie illégitime de l’endettement, puis suspendre le paiement de cette partie illégitime (80% dans le cas de l’Équateur). Avoir le courage de dire NON à la dette, non au FMI !

7. Expulser le représentant permanent de la Banque mondiale de son territoire, puis celui du FMI. En Europe, l’équivalent serait de désobéir aux traités et au pacte de stabilité européen.

8. Créer une Banque du Sud, garante de l’indépendance latino-américaine face à la puissance « hégémonique » des États-Unis, des marchés et des pays du Nord, qui peut financer les États sans s’enrichir sur leur emprunt. Pour nous l’équivalent serait d’emprunter directement auprès d’une Banque Centrale Européenne publique.

9. Doubler la part des dépenses sociales : de 12% à 25% du budget pour privilégier les politiques sociales et non l’ajustement structurel néolibéral : le taux de chômage a chuté de 9 % à 7 %, les pensions de retraite ont été augmenté, des aides non-remboursables ont été donnés aux familles pauvres pour construire des logements.

10. Lancer une politique d’investissements à long terme créatrice d’emploi et permettant la modernisation du pays : routes, énergie, ports, infrastructures, etc… Ces investissements ont permis de dynamiser l’économie équatorienne.

Depuis 2006, la croissance économique de l’Équateur oscille désormais entre 3 ou 4%. Tous les indicateurs sociaux se sont améliorés depuis 2006, le chômage a diminué et la misère de masse a largement reculé.

Michael CANOVAS

mercredi 24 octobre 2012


La mort du président Pierre Mamboundou en octobre 2011 à donner l’occasion à l’ambassadeur Michael Moussa et moi de nous parler. Nous avons eu deux à trois conversations téléphoniques sur la cérémonie en mémoire du défunt. À la suite de ces conversations, nous avons fait état du climat qui existait entre M. Moussa et M. Leon Obame. Quand j’ai essayé de l’encourager de parler avec Monsieur Leon Obame qui a été libéré ce mardi 23 Octobre 2012, celui-ci m’a répondu sèchement et avec rage qu’il n’osera jamais parler avec celui-ci. Si les deux s’étaient parlé; malgré leurs différents politiques, nous n’aurons peut-être pas connu l’incident qui a tristement rendu célèbre notre pays à Washington. Aujourd’hui il y a des grandes animosités entre M. Moussa, ses proches et M. Leon Obame et ses proches. Autant nous sommes contents de voir M. Obame dehors, autant la sortie de M. Obame ne donne pas de sommeil à d’autres.

Le Gabon est divisé; une seule chose reste: le règlement de compte au moment voulu. Une question au pouvoir: Avons-nous réellement besoin d°en arriver à ce niveau ? Cela est°il nécessaire? Pourquoi le pouvoir veut nous pousser a bout?

Lors de la préparation de le CAN, alors que Monsieur Ali Bongo Ondimba et son équipe étaient à New York en 2011, j°ai été invité par les compatriotes gabonais du PDG à aller rencontrer Monsieur Ali Bongo et son équipe avec mes partenaires américains afin de discuter de la contribution que ma compagnie et mon réseau pouvaient apporter dans les projets préparatifs de la CAN. Cette demande était comme une insulte pour moi car rencontrer M. Ali Bongo était comme un sacrilège. Cela m’avait même empêché de rencontrer le président Pierre Mamboundou qui se trouvait dans le même hôtel qu’Ali Bongo.
Visiter le président Mamboundou lors de sa visite aux USA était la dernière chose que je pouvais ne pas faire. La situation politique du Gabon me préoccupe et tant qu’elle n’est pas réglée, je ne serai pas libre et voir Ali Bongo et le PDG gérer le Gabon au détriment de tous les mots que le Gabon connaît me tien en éveil certaines nuits. Je suis comme certains Gabonais qui pensent qu’Ali Bongo doit partir du pouvoir par tous les moyens. Malgré ma position, une phrase me revient à l’esprit tout le temps: <<Pouvons-nous tous nous entendre>>

Cette phrase est connue aux USA a cause d’un homme, Rodney Glen King. Rodney Glen King est né le 2 Avril, 1965 et est mort le 17 juin, 2012. Il était un Américain noir travaillant dans la construction. Il s'est fait connaître après avoir été roués de coups avec une force excessive et répétitive par les policiers de Los Angeles à la suite excès de vitesses à bord de sa voiture le 3 mai, 1991. George Holliday, un habitant dans les environs, témoin de la brutalité de la police avait filmé la scène depuis le balcon de son appartement.
Les images filmées montraient sept officiers de Los Angeles entourant King, plusieurs d'entre eux ; frappant King à plusieurs reprises. Même-si la résistance de King aux consignes des forces de l’ordre était ; point un litigieux ; pour certains. Au cours de la lutte pour maîtriser King, certains officiers étaient là, sans avoir l'air d'empêcher ; King d'être frappé. Une partie du film a été diffusé dans le monde entier, enflammant l'indignation du public, notamment à Los Angeles et dans d'autres villes américaines, où les tensions raciales, et les tensions entre la communauté noire et la police étaient souvent déjà élevées. La bande vidéo a également produit une sensibilité accrue du public qui s’est mis en colère de ; la brutalité policière, le racisme et d'autres inégalités sociales à travers les États-Unis.
Neuf policiers de la police de Los Angeles qui ont pris part à l'incident ont ensuite été jugés de leur conduite pendant l’incident par la cour suprême du district de Los Angeles. Trois des policiers ont été acquittés, et le jury n'a pu rendre un verdict en ce qui concerne le quatrième policier. Les acquittements des policiers étaient considérés comme déclencheurs des émeutes de Los Angeles en 1992, dans lesquels 53 personnes ont été tuées et plus de deux mille blessés. Pendant les émeutes, King est apparu à la télévision et a offert ce qui allait être son plaidoyer célèbre, «Pouvons-nous tous nous entendre?".
                                                                                                       A la sortie de la court
 
Il faisait référence au pourquoi la communauté américaine compose des diversités n’arrivait pas à s’entendre. Il invitait cette communauté à s’entendre et régler les problèmes qu’elle connaissait. Lors de l’incident Leon Obame Ambassadeur Michael Moussa, j’ai été témoin de ce qui pouvait être la page la plus sombre de ma vie. J°ai vu ce Monsieur par terre agissant comme un homme mort. J’ai pensé à sa famille que j°avais rencontre lors de la cérémonie du président Mamboundou, je suis reste 30 secondes comme-ci j’étais dans les nuages. Ma tête ne fonctionnait plus et je suis reste sans paroles. À la suite du documentaire  de Rodney Glen King que j’ai suivi à sa mort en Juin dernier, la phrase: «Pouvons-nous tous nous entendre?" est resté gravée dans ma mémoire. Pourquoi ne pouvons-nous pas tous nous entendre au Gabon?

L°histoire de la brutalité qui a causé les morts à Los Angeles était dû aux policiers. Dans le cas du Gabon, le pouvoir cause les tentions ethniques, sociales, politiques et économiques etc... Monsieur Ali Bongo et Monsieur Michael Moussa Adamo, «Pouvons-nous tous nous entendre?" Pourquoi ne pas saisir l’idée de la conférence nationale souveraine pour nous permettre de nous entendre? Voulez-vous qu’il y ait d°autres incidents comme celui de M. Moussa et M. Obame? Voulez-vous qu’il vous arrive aussi quelque chose de grave à vous, à votre famille ou à vos proches? ou qu’il arrive au Gabonais quelque chose de grave? Ne savez-vous pas que vous et votre famille courez un risque énorme en gérant le pays de cette manière et que vous faites courir les Gabonais aussi un risque énorme? Monsieur Ali Bongo Ondimba, M. Nzouba Ndama, Mme Mbourantsoa «Pouvons-nous tous nous entendre?". Ceci sans l’idée de se trahir mutuellement, de se vendre ou d’acheter les autres?
La conférence Nationale souveraine est une plate-forme qui peut nous aider à le faire. Pourquoi n°acceptez vous pas cette idée ?

Ci haut, la photo de M. Ambamani et M. Léon Obame faite a la sortie de la prison.

 

 

samedi 20 octobre 2012

Alerte: L’ambassadeur Michael Moussa Adamo et le Budget de l’ambassade du Gabon aux USA:


Parlons en un peu (pas trop, juste un avant gout) de l’ambassadeur Michael Moussa Adamo et le Budget de l’ambassade du Gabon aux USA:

Le budget de fonctionnement des salaires des employés locaux de l’ambassade du Gabon s’élève à $ 916,000 dollars américains. Selon le rapport financier obtenu grace aux mécontents des departements en charge du budget a libreville que confirme celui des affaires etrangeres, mecontents qui laissent de plus en plus le train de l’émergence à cause du fait qu’ils se rendent compte que ce train depuis son décollage de la gar du <<hold up électoral de 2009>> n’est allé nul part et n’a été qu'une amalgame d’illusions et tromperies.

Ce rapport financier n’est qu’un reflet de la mafia du système criminel intègré d’ Ali Bongo Ondimba. Je vous donne les grandes lignes de ce rapport où M. Michael Moussa doit des explications aux contribuables gabonais:

L'ambassadeur Moussa donne des salaires a 2 avocats au lieu de louer leurs services pour l’ambassade du Gabon aux États-Unis.

Nous avons decidé ne pas publier les noms mais sommes ouvert à le faire si l’ambassadeur Moussa et les émergents tentent de démentir.

1)- Avocat M. X  : 255,000 dollars( plus de 120,000, 000 Francs CFA)

2)-Avocat M. Y : 170,000 dollars( plus de 80,000, 000 Francs CFA)

Que l’ambassadeur Moussa et Ali Bongo Ondimba disent aux Gabonais pourquoi prendre deux avocats et à quoi servent ces avocats payés par l’argent du contribuable Gabonais? Ils ne sont pas impliqués dans l’affaire Leon Obame, que defendent-ils alors?

Dans quel dossier ces avocats interviennent-ils? Mrs. Ogouebandja et Carlos Bougou payaient-ils des sommes pareils à des avocats? Un d’entre eux est chargé des liaisons; un travail qu’un conseiller diplomatique de l'ambassade peut faire ou un gabonais vivant aux USA peut faire a un montant raisonable.

3) Un Agent de sécurité:

1) M. X perçoit 72,000 dollars( plus de 30,000, 000 Francs CFA)

Ce Monsieur n’a même pas travaillé pour M. Moussa pendant deux semaines.

4)Un Consultant dont la function n’est pas definit:

1) Mme X. Montant: 72,000 dollars ( plus de 35,000, 000 Francs CFA)

5) Stagiaire a l’ambassade :

M. X. Montant: 12,000 dollars par an. Ce Monsieur ne réside pas aux USA et il a un salaire de fonctionnaire que le Gabon lui paye Pourquoi reçoit-il ce salaire alors qu’il est à Libreville

6) Mme/mlle X 40,000 dollars (+ de 20,000, 000 Francs CFA)

Elle est “Congressional liaison” c'est à dire chargée de liaison avec le congres des Etats Unis: Un des avocats mentionné ci dessus est déjà payé pour le même travail, allez-y comprendre.

7) Depenses des reparations des Feux  à l’Ambassade: Ces depensent ne sont pas incluse dans le budget de fonctionnement de l’ambassade. Elles ont été données par la compagnie chargée des travaux. Les finances peuvent confirmer que les montants ci-dessous sont authentique ou c’est le double qui a été encore  payé?

  1) 1er feu:     $500 dollars( 250,000 F CFA)

   2) 2eme feu: $ 440,000 dollars ( 220,000,000 F CFA)

   3) 3eme feu: $ 58,900 dollars   ( moins de 30,000,000 F CFA)
 

Comme je vous le disais dans mon article précédent, pendant que le personnel local et aussi bien que les diplomates ont des salaires minables alors que notre super ambassadeur considèré par Ali Bongo comme: << l’ambassadeur des ambassadeurs>> paie des sommes collossales  à des personnes à la solde du système criminel intégré et fait des faux budgets pour justifier la sortie des fonds du trésor public gabonais.

Après l’achat d’une maison de 6,500,000 de dollars ( plus de 3,200, 000,000 FCFA - nous vous donnerons d'auttres informations accablantes a propos de ce dossier-), M. Michael Moussa Adamo, Accombressi et Ali Bongo Ondimba continuent a dilapider l’argent du contribuable gabonais, pendant que les Gabonais mangent dans les poubelles. Les rues de Libreville sont inondées d'ordures; le chomage continue a battre son plein; les femmes accouchent à même le sol; les crimes rituels s'accentuent; plus de 3000 enfants meurent par an faute d'infrastructures sanitaires adequates affirme un raport de l’Unicef; Pendant ce temps, le projet des 5,000 logements n'a toujours pas vu le jour après plus de trois ans de pouvoir d'immergent.

Dans tous les cas, Ali Bongo Ondimba le chef de la bamboula qui aime  à se pavaner dans les avions pour visiter les grandes villes occidentales comme le faisait son pere adoptif Omar Bongo Ondimba au detriment des problemes aux quels les gabonais et le Gabon sont quotidiennement confrontés depuis toujours. Comme tous d'ailleurs, Monsieur Moussa donne une apparence d'homme sérieux mais dans la logique il est, comme tous les voyous du systeme Bongo. Qu’est-ce qui se passe réellement dans leurs cerveaux au point d’être des monstres pour le Gabon?

Si j'ai un conseil a donner, il serait preferable de rentrer au Gabon ou une fonction vous sera confiée: A washington, votre avenir est nuageux, compte tenu de certains dossiers accablants qui vous attendent. Meme votre immunité diplomatique ne pourra vous sauver. La justice américaine n’est pas seulement pour Leon Obame comme vous le chantez  haut et fort sous tous les toits. Sachez que la justice aux Etats unis est pour tous car le concepte de "nul n'est au dessus de la loi" s'applique a tout le monde.

Qui vivra verra comme ont chanté le grand Mackaya Mackjoss avec les Massakos.

Le feuilleton M. Michael Moussa Adamo est triste  à cause du fait qu’il est venu aux États-Unis en promettant à Ali Bongo d'aller jusqu'au bout de cette mission de démanteler l'opposition gabonaise aux États-Unis, décidant ainsi d'en finir avec ses compatriotes qui tiendraient un discours contradictoire au sien, ce discours porteur d'espoir au peuple gabonais. Toutes analyses faites, le 9 décembre dernier pour que l'activiste gabonais, Mr. Leon Obame soit arrêté et emprisonné, l'Ambassadeur Michael Moussa avait choisi de partir du 7e étage où s'étaient installés ses bureaux avec l'intention de provoquer les Gabonais qui participaient à la marche de protestation contre la tenue des élections législatives sans biométrie au Gabon.

Comme raison de sa présence parmi les Protestants sur le trottoir de la Connecticut avenue, juste face a l'immeuble qui abritait les bureaux de l'ambassade, narguer ces meme protestants, Moussa decida d'accompagner Mme Carol Mosley Braun jadis membre du Sénat américain. "Que faites vous dans le froid?" scandait Michael Moussa en passant. "Je vais vous envoyer un peu de cafe", s'adressait-il avec arrogance a ceux qui protestaient. M. l'Ambassadeur vous auriez dû rester dans vos bureaux au lieu de vous voir accompagner cette dame qui pouvait être accompagnée par votre conseiller chargé du protocole. Pourtant votre conseiller aux affaires sociales suffisait pour l'accompagner puisque les deux devaient se rendre au congrès dans une voiture diplomatique achetée avec l'argent du contribuable gabonais. Que l'ambassadeur Moussa nous dise les raisons réelles de la visite de Mme Braun dans son bureau le jour de la protestation?

Voilà comment agissent les personnes qui sont choisies pour servir les intérêts du Gabon aux États-Unis d'Amérique. Vous vous êtes fait ouvrir les "portes" à Washington certes mais nous avons pris la décision de les refermer parce que vous avez decidé de vous servir au lieu de servir les intérêts du peuple gabonais.
Le marché de Mont Bouet a pris feu cette semaine, M. Moussa Adamo dira encore que c'est l'opposition Gabonaise basée aux États-Unis qui a incendié le marché. Dans son imagination macabre, Michael Moussa croit que cette opposition a du voyager par une sorte de "vaisseau spacial" des États-Unis à Libreville avec à sa tete Leon Obame (qui n'est toujours pas sorti de prison) pour mettre le feu sur le marché de Mont Bouet. Avec de telles pensées, les Gabonais au bon sens ont le grand regret d'avoir un Ambassadeur à la personnalité dont la moralité est douteuse.

Eh bien a M. Moussa et Ali Bongo: nous disons que votre message est entendu et que pour vous aussi le moment du boomerang est arrivé parce que nous voulons vous lancer un message fort qui veut simplement signifier que nous formons ici aux États-Unis une opposition qualitative et nationaliste. Cette opposition dont les objectifs ne sont désormais que la Libération du peuple gabonais de cette gangrène (d'usurpateurs et de voyous) qui fait la misère de toute une population, comme si le Gabon n'appartenait plus aux Gabonais. Nous garantissons à Moussa Adamo, le représentant du régime fantoche des bongos, qu'il se fera démanteler et décortiquer lui-même par pièce a cause de ses propres actions aventurières. Et nous sommes aussi convaincus qu'il n'ira nul part au monde, au même titre que les bongos, ou la justice ne le pourchassera.
                                                                                                             
Wait and see !
                                              
 










Le systeme criminel integre sera vaincu:
Andre Bouassa

lundi 15 octobre 2012


Hommage à Pierre Mamboundou:
Prononcé à Bruxelles par Jean NDOUANIS, Coordinateur Fédéral Europe de l’UPG, à l'occasion de la messe de requiem en la mémoire du Président Pierre Mamboundou.

Mesdames et messieurs ;
Mesdames et messieurs les représentants du corps diplomatique ;
Honorables membres des délégations étrangères ;
Parents et amis du président Pierre Mamboundou;
Mesdames, messieurs, chers compatriotes gabonaises et gabonais


La vie humaine est faite d'efforts, de témoignages et d'épreuves.

Aujourd'hui, nous voici rassemblés pour rendre hommage au président Pierre Mamboundou, rappelé à Dieu le samedi 15 octobre 2011 à 22 jours de son soixante-cinquième anniversaire.

Cet évènement, survenu en milieu de nuit, a enveloppé le Gabon et ses amis dans une tristesse incommensurable.

L'expression de cette compassion est compréhensible et devient même déchirante quand s'affiche dans notre mémoire, l'image de cette illustre personnalité.

La mort d'un grand homme n'est ni un arrêt, ni une extinction de la vie, c'est une phase importante de son parcours.

Le destin du président Mamboundou l'a si durablement incrusté dans le devenir des femmes et des hommes de notre pays qu'une rétrospective serait à coup sûr réductrice des actions et des acquis qu'il a su réaliser en partage avec les autres.

Né le 6 novembre 1946 à Mouila, sa mort pourrait ressembler à un arrêt résolu et définitif du mouvement qui fait la vie.

Président MAMBOUNDOU,

Mourir n'est pas disparaître, c'est rendre compte. A nos yeux, ton départ est encore une victoire sur la mort, cet ennemi implacable qui voudrait tout prendre, tout effacer, tout anéantir !

Le peuple gabonais se souvient encore.

Sa sympathie, son respect et sa confiance en ta droiture s'étaient particulièrement manifestés lors des évènements historiques de notre pays en 1990.

Ton œuvre restera éternellement un lieu de mémoire pour le Gabon et l'histoire retiendra que tu as été un être d'amour, d'honneur et de parole.

Vivant, tu as demeuré pour tous tes frères gabonais, africains et européens celui qui aura toujours fait prévaloir les vertus d'un Etat de droit voué à la cause de la patrie et à tout ce qui s'y rattache.

Père fondateur de l'Union du Peuple Gabonais, tu as su incarner les qualités d'un guide du peuple au service et à l'écoute de la nation.

Ta carrière professionnelle et politique révèle un homme sobre, pétri du sens du devoir et de l'amour du prochain.

La cristallisation de tant de vertus en ta personne t’a élevé au rang d'un véritable mythe dans l'imaginaire collectif des gabonais.

Président Mamboundou,
Tu étais un monument, une icône digne de la distinction qui fait de certaines personnes, des trésors humains vivants.

Le dire ici et maintenant équivaut à l'expression de la reconnaissance par les gabonais d’un courage, d'une longévité qui se confond avec la permanence des convictions dans l'engagement et dans l'effort au service de la nation.

Président Mamboundou,
Victor Hugo rappelle que "La vie est une phrase interrompue". Nous avions tant aimé  t’entendre poursuivre ta phrase entamée à partir des actes que tu as posés pour la postérité.

D'autres séquences, avec des césures et des ponctuations pouvaient conduire à la fin de la phrase.

Mais le mystère de l'existence décidera toujours autrement car, rien n'est jamais fini. Il faut se faire à l'idée que mûrir, mourir, c'est presque le même mot.

Prédisent Mamboundou,
Tu nous quitte au moment où tu es devenu pour le peuple gabonais, un espoir, un symbole et une référence de piété et de pardon.

Le Gabon et les gabonais te resteront éternellement reconnaissant.

Oui Pierre, Victor Hugo, nous rappelle aussi que «La véritable tombe des morts se trouve dans le cœur des vivants ». Les cœurs de tous ceux qui t’ont aimé ne seront jamais ton tombeau. Ils seront le berceau et le creuset de tes idées et de ton rêve pour l’avenir du Gabon. Oui tu as mis une voix à nos rêves, nous n’oublierons ni ta voix, ni nos rêves.

Au moment où le peuple gabonais implore le Tout-Puissant d'avoir ton âme dans sa Sainte Miséricorde ;
Au moment où la terre de la Ngounié qui t’a vu naître va accueillir ton corps ennobli par ton dévouement à son service ;

Je réitère au nom de l’ensemble des gabonais et de tes amis, de ceux qui t’ont porté à la première place du scrutin présidentiel de septembre 2009 à Bruxelles, tout comme les autres, ici, dans le BENELUX et partout en Europe, mes hommages de militants de l’Union du Peuple Gabonais, de compagnon de lutte pour un Gabon libre et démocratique, à ton illustre personne.

Président Mamboundou,
La mort n’est que séparation car nous retournons tous à Dieu.

Que la terre du Gabon te soit légère à jamais.
Repose en paix.

Jean Ndouanis

A la Memoire du President Pierre Mamboundou


                                               PMM Le President: l'opposition Gabonaise vous manque

Il y a un an que PMM notre opposant historique nous a quitté. Au moment où le Gabon continue à s'ouvrir des mêmes mots qui ont fait l'objet de sa lutte, nous prions ceux qui ont connu le Président Pierre Mamboundou Mamboundou à lire sa biographie et ses réalisations. En ce jour d'anniversaire, ayons tous une pensée honorable à son sujet:
Pierre Mamboundou, né le 6 novembre 1946 à Mouila dans le sud du Gabon et mort le 15 octobre 2011 à Libreville, est un homme politique gabonais. Il fut le leader de l'Union du Peuple Gabonais (UPG), principal parti d'opposition gabonaise, qu'il a créé le 14 juillet 1989 à Paris.
Né d'un père commerçant, Pierre Mamboundou est l'aîné d'une fratrie de sept enfants. Il passe la majeure partie de son enfance à Mouila. C'est là qu'il rencontre Augustine Balouki, une Gabonaise, qu'il épouse en 1969 et avec qui il aura 5 enfants. Il est le père de six enfants.
Parcours académique:
Pierre Mamboundou fait ses études primaires à l'école communale A de Mouila. Il entre au collège catholique Saint-Gabriel de Mouila pour effectuer son premier cycle d'études secondaires. En classe de seconde, il rejoint le collège catholique Bessieux, avant de poursuivre au lycée national Léon Mba de Libreville où il obtient son baccalauréat scientifique. Il intègre ensuite l'université de Perpignan en France d'où il ressort ingénieur des travaux en télécommunication.
Un enseignant en physique lui fait la proposition de dispenser des cours au Centre Régional d’Études Universitaires de la Formation Permanente à Perpignan (CREUFOP). C'est donc en tant qu'enseignant de physique qu'il entre dans la vie active. En 1988, il est admis à la Société Française de Physique (SFP)1, une association qui réunit d'éminents hommes de sciences de France depuis 1873.
Carrière professionnelle:
Pierre Mamboundou quitte ensuite la France et rejoint Libreville où il dirige brièvement l'Agence Commerciale de Télécommunications et travaille à la mise en place du Centre national de télécommunication (CENACOM). Il retourne en France en 1979 en tant que chef des projets à la direction scientifique et technique de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT), ancêtre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Quelques années plus tard, il devient chargé de mission auprès du secrétaire général de l'organisation, puis directeur des relations extérieures. Il mène plusieurs missions auprès de différents chefs d'États et de gouvernements pour le compte de l'organisation afin de promouvoir l'usage de la langue française. Il travaille également à la préservation des langues nationales africaines. Pierre Mamboundou reste à l'ACCT jusqu'en 1989 lorsqu'il est expulsé de France par une mesure d'urgence absolue à la demande du gouvernement gabonais. Ce dernier l'accuse d'atteinte à la sûreté de l'État au motif qu'il a annoncé la création d'un parti politique alors que la loi fondamentale en vigueur à ce moment au Gabon désigne le parti du président Omar Bongo comme parti unique.
Dates Quelques réalisations professionnelles et Lieux
1981 Organisation du Forum de l’Agro-alimentaire au bénéfice de 39 pays membres de l’ACCT Montpellier-France
1982 Organisation et tenue du séminaire sur la programmation, la gestion et l’évaluation de la recherche scientifique Bangui-Centrafrique
1983 Préparation, organisation et tenue de la conférence des Ministres de la Recherche Scientifique et de l’Enseignement Supérieur Yamoussoukro-Côte d'Ivoire
1983 Organisation, au bénéfice des 39 pays membres de l’Agence, d’un séminaire sur le transfert des technologies Libreville-Gabon
1985 Organisation et tenue de la conférence des Ministres de la Communication Le Caire-Égypte
1985 Organisation du XVe anniversaire de l'ACCT Paris-France
Parcours politique:
L'exil à Dakar, le procès par contumace et le retour au Gabon[modifier]
Expulsé de France en février 1990, Pierre Mamboundou est conduit à Dakar au Sénégal2 pour un exil politique qui va durer trois ans et demi et qui le sépare de sa famille restée en France. À Dakar, il côtoie les hommes politiques, les hommes des médias, les leaders religieux et les intellectuels. Il se rend à Touba, ville sainte Mouride, pour rencontrer le Khalife général de la confrérie Serigne Saliou Mbacké.
Pendant ses trois années d'exil, il apprend le Wolof, la langue locale. Il prend contact avec les étudiants gabonais au Sénégal qu'il convie à le rejoindre dans le combat qu'il mène. Certains parmi eux, tel Richard Moulomba, deviennent des cadres de son parti.
À Libreville, un procès est ouvert contre lui en 1990. À l'issue de ce procès, il est condamné à dix ans de prison par contumace. La sentence est prononcée par une juridiction d'exception, la Cour de sûreté de l'État, dont les membres sont nommés exclusivement par le Président de la République. Pourtant, le 1er novembre 1993, après une semaine de rétention à l'aéroport international de Dakar, il décide de rentrer définitivement au Gabon malgré la condamnation qui pèse sur lui. Arrivé au Gabon, il fait opposition à sa condamnation par contumace. Le ministère public ne réagit pas dans les huit jours suivant sa démarche, sa condamnation est donc réputée n'avoir jamais existé.
Il pose ensuite sa candidature à la première élection présidentielle multipartite du 5 décembre 1993. Son dossier de candidature est rejeté. Pour manifester leur mécontentement, ses partisans manifestent devant le bâtiment abritant les services du ministère de l'intérieur puis dans les rues de Libreville, le 9 novembre 19933, sans réussir à modifier la décision de rejet.
Le 17 novembre 1993, Pierre Mamboundou tient son premier meeting populaire au Gabon à Kinguélé, un quartier « sous-intégré » situé dans le 3e arrondissement de Libreville. Plus tard, ce quartier réputé frondeur deviendra un fief politique4.
Omar Bongo remporte le scrutin de 1993. La contestation de cette victoire donne lieu à de violentes émeutes qui embrasent le pays en 1994. La classe politique gabonaise est alors invitée à se retrouver à Paris, mais il refuse de prendre part à la rencontre ; il se fait représenter par le secrétaire exécutif de son parti, Sébastien Mamboundou Mouyama. Il rejette par la suite les accords signés après cette rencontre, jugeant que l'opposition n'a pas eu suffisamment de garanties sur l'organisation d'élections libres, crédibles et transparentes.


                                     Un grand législateur gabonais absent de l'hémicycle

Scrutin législatif de 1996:
En 1996, il se porte candidat aux élections législatives à Ndendé dans le département de la Dola (sud du Gabon) ; six autres candidats participent au scrutin. À l'issue du premier tour, il arrive en tête avec 44,61 % des suffrages exprimés et affronte au second tour Lucie Ickapi-Bignoumba Madjinou, qui a recueillie 21,39 % des suffrages5. Il bat campagne au second tour avec son épouse, Augustine Mamboundou, revenue de France pour l'occasion, et remporte finalement le scrutin. La ville de Ndendé devient par la suite un bastion de son parti qui y remporte toutes les élections. Pierre Mamboundou est le 2e député du département de la Dola, il a succédé à Mapangou Moukagni Mouetsa de l’Alliance Pour le Socialisme au Gabon (APSG).
Pour son premier mandat de parlementaire, il est président du groupe Force Démocratique Unies (FDU) à l'Assemblée nationale. Ce groupe parlementaire regroupe les députés de l’Union du peuple gabonais (UPG), du Forum Africain pour la Reconstruction (FAR) et du Parti Social Démocrate (PSD). Il s'illustre comme un parlementaire acharné, pointilleux sur les textes, aussi bien sur la forme que sur le fond, mais également rigoureux quant au respect des procédures6.
Il se montre particulièrement actif lors des déclarations de politique générale et pendant les séances de questions au gouvernement. L'amélioration des conditions de vie des populations et la transparence électorale sont ses principaux combats. « Il faut arriver à l'organisation d'élections libres, équitables et transparentes pour éviter des lendemains électoraux tumultueux » dit-il.


                     PMM, tu resteras toujours présent dans les coeurs de ce peuple qui t'a tant aimé

À Ndendé
En 1997, Pierre Mamboundou, tout en conservant son mandat de député, est élu maire de la commune de Ndendé, chef-lieu du département de la Dola dans la province de la Ngounié. Il est le premier édile de cette commune nouvellement créée. Le conseil municipal de la ville comprend alors quinze membres répartis de la façon suivante :
Union du peuple gabonais (UPG) : 7 conseillers ;
Parti démocratique gabonais (PDG) : 6 conseillers ;
Association Pour le Socialisme au Gabon (APSG) : 2 conseillers.
Son mandat est marqué par l'électrification de la ville, l'érection de plusieurs bornes fontaines, la construction de l'hôtel de ville, l'instauration d'une taxe de traversée de la ville (grâce à laquelle il réussit à tripler le budget de la localité) et le jumelage avec la ville de Lambaréné. Il est aussi à l'origine de la construction de la base pédagogique, de la perception du trésor public et du deuxième hôpital moderne de la ville. Il fait réaliser le tracé d'une rocade, permettant, à terme, de relier Ndendé aux autres villes du sud du Gabon.
Le 29 décembre 2002, il est réélu pour un second mandat qui s'achève en 20078. Craignant la partialité du préfet et des responsables locaux de la commission nationale électorale (CNE), ses partisans, composés en majorité de femmes, prennent d'assaut l'école servant provisoirement de siège à la commission. Ses partisans exigent que les résultats de l'élection, déjà connus du fait du dépouillement effectué dans chaque bureau de vote, soient officialisés. C'est finalement tard dans la nuit que la liste conduite par Pierre Mamboundou est déclarée en tête.
Réélu, Pierre Mamboundou établit sa résidence principale à Ndendé. À ses adversaires qui lui reprochent son éloignement de Libreville, la capitale politique où se traitent les sujets nationaux, il répond : « Un maire réside dans sa ville ». En août 2006, il présente un projet de développement global de sa municipalité au président Omar Bongo qui l'approuve ; il obtient une promesse de financement de 11,32 milliards de francs CFA. Cependant, le parti déclare que le ministère de l'économie et des finances n'aura débloqué que 1,9 milliards de francs CFA aux entreprises adjudicatrices des marchés10. La même année, il lance le projet radio télévision de la Dola pour couvrir le département de la Dola dont il est le député.
Pour respecter la loi sur le non-cumul de mandats électifs, il cède le fauteuil de maire à Fidèle Mouloungui le 11 avril 2007 pour se consacrer à son mandat de député. Il explique sa décision par une phrase : « Lorsqu'on a le choix entre un mandat local et un mandat national, le mandat national doit prévaloir ».


                                  Le Peuple Gabonais t'a toujours fait confiance

Scrutin présidentiel de 1998
Opposant intransigeant, il est « l'homme qui dit non » au régime de Omar Bongo. Pas systématiquement, tient-il à préciser, seulement quand on prétend tricher avec la loi. « La politique du consensus tue le corpus légal », martèle-t-il. Quand on le convoque pour s'entretenir avec le président de la République de sujets qui relèvent du Parlement, il refuse.
En 1998, Pierre Mamboundou est le candidat du Haut Conseil de la Résistance (HCR) (la coalition des partis d'opposition) à l'élection présidentielle du 6 décembre. Sa candidature est soutenue entre autres par le Parti Gabonais du Progrès (PGP) de Pierre Louis Agondjo Okawé, le Congrès pour la Démocratie et la Justice (CDJ) de Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé, le Forum Africain pour la Reconstruction (FAR) de Léon Mbou Yembit et le Parti Gabonais du Centre Indépendant (PGCI) de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou. Pendant la campagne électorale, Léon Mébiame, ancien Premier ministre et membre du HCR justifie son soutien à cette candidature : « Pierre Mamboundou est un homme honnête et droit ».
Arrivé second à l'élection présidentielle, avec 16,5 % des voix contre plus de 66 % au président sortant Omar Bongo, il estime les résultats officiels truqués, crie au hold-up électoral et présente à la presse des centaines de fausses pièces d'identité ayant servi au vote des étrangers6. Pour démontrer l'irrégularité du scrutin, il fait remettre aux observateurs internationaux quatre cents faux passeports saisis par les brigades anti-fraude qu'il avait mises en place14. Il introduit un recours en annulation de l'élection pour fraude massive mais la cour constitutionnelle confirme la victoire d'Omar Bongo qu'il qualifie alors de « président par défaut ». Au président, qui l'invite à un tour de table le 15 décembre 1998, il dit n'être intéressé par un tour de table que si l'ordre du jour porte exclusivement sur l'annulation de la consultation électorale.


                               Le peuple gabonais manque ces retrouvailles

Opposition à la la trêve sociale et à la modification constitutionnelle:
Il se fait remarquer en 1999 lors de la déclaration de politique générale du gouvernement à l'Assemblée nationale, présentée par le Premier ministre Jean-François Ntoutoume Emane et retransmise en direct à la télévision nationale. Il réussit en effet à mettre le Premier ministre en difficulté lorsqu'il argumente pour démontrer que les calculs sur lesquels reposent ses prévisions budgétaires sont faux. Après un débat de plusieurs heures, le Président de l'Assemblée nationale Guy Nzouba-Ndama, pourtant membre du parti au pouvoir, l'invite à faire sienne la sagesse africaine selon laquelle : « Lorsqu'on a mis son adversaire à terre, il n'est pas nécessaire de lui jeter le sable au visage ». Après cette invite, il n'intervient plus, mettant ainsi fin au débat.
En 2000, Pierre Mamboundou organise une marche à Libreville les services du ministère de l'éducation nationale pour réclamer la suppression de la « rame de papier » et du « papier hygiénique » dans les listes de fournitures scolaires du primaire et du secondaire. Quelques semaines après, il obtient gain de cause[réf. nécessaire].
Avec les partis membres du Haut Conseil de la Résistance (HCR), il décide de boycotter les élections législatives de 2001 dont il estime que les conditions de transparence du scrutin ne sont pas réunies. Il dit, plus tard, que l'Assemblée nationale élue en 2001 est composée de députés élus par seulement « 15 % des Gabonais ».
Le 28 août 2002, il adresse une correspondance à la cour constitutionnelle pour lui faire constater que le gouvernement viole la Constitution en célébrant la fête nationale le 16 août. L'article 2 de la loi fondamentale gabonaise dispose en effet : « […] La fête nationale est célébrée le 17 août ».
Il s'oppose en 2003 à la trêve sociale de trois ans demandée par le président Omar Bongo aux partenaires sociaux. Il estime qu’une trêve sociale des partenaires sociaux est contraire au droit du travail qui consacre le droit inaliénable de grève. La marche qu'il souhaite organiser pour exprimer son refus de voir signer ladite trêve est interdite par le Général Idriss Firmin Ngari, ministre de l'intérieur. C'est aussi en 2003 qu'il introduit un référé au tribunal de Libreville en vue d'empêcher l'adoption de la modification constitutionnelle instituant le vote à un seul tour pour toutes les élections. Le vote de la modification constitutionnelle est alors interrompu pendant quelques heures au parlement, une première dans l'histoire du Gabon.
Scrutin présidentiel de 2005:
En novembre 2005, Pierre Mamboundou est de nouveau candidat à l'élection présidentielle. Sa propagande électorale est entièrement financée par ses militants au travers de « caisses rouges » qu'il traîne à toutes les étapes de sa tournée et dans lesquelles ses sympathisants versent leur contribution. En deux semaines de campagne électorale, il ne passe à la télévision qu'une seule fois. Cependant, malgré son absence dans les médias, ses meetings sont particulièrement suivis.
À Libreville, une marche réunit entre 30 000 à 40 000 jeunes le 19 novembre. Le 26 novembre il réussit à rassembler 50 000 personnes sur la place de Rio pour son meeting de clôture de campagne, une mobilisation jamais égalée. À Port Gentil, c'est la place du château d'eau qui accueille des milliers de personnes pour son meeting. À Tchibanga et Lambaréné des marches sont organisées suivies de meetings populaires. À Mouila, il est attendu pendant plusieurs heures par dans milliers de partisans, le meeting se tenant finalement nuitamment.
Alors qu'il veut clôturer sa campagne dans la province du Woleu-Ntem, son avion est empêché d'atterrir à Oyem. Il peut tenir un unique meeting à Bitam dans la matinée du 26 novembre 2005.
Après cette campagne houleuse, où son convoi est attaqué à l'entrée d'Okondja (sud-est du Gabon), et où il voit son avion disparaître à Gamba (ouest du Gabon), il est classé deuxième derrière Omar Bongo, au pouvoir depuis trente-huit ans. Les résultats officiels le créditent de 13,57 %10.
Il conteste avec virulence ces chiffres17, se déclare vainqueur avec 52 % des suffrages et introduit un recours en annulation de l'élection auprès de la cour constitutionnelle.
Son recours est resté célèbre à cause de l'exception préjudicielle qui l'accompagnait et dans laquelle il demandait à la cour constitutionnelle de ne pas traiter du contentieux car sa composition n'était pas conforme à la constitution. En effet, cinq membres sur les neuf siégeant à la cour accomplissaient leur troisième mandat en violation des dispositions qui limitent à deux le nombre de mandats des conseillers. La malice de sa requête reposait sur une autre disposition légale selon laquelle « la Cour constitutionnelle ne peut valablement siéger qu'en présence des deux-tiers des conseillers membres ».
Il récuse l'avocat du gouvernement, présent dans la salle d'audience, estimant qu'il n'avait pas cité le gouvernement dans son exception préjudicielle et que seule la présence de l'avocat de « l'autorité de nomination » des membres de la cour, à savoir le Président Omar Bongo, était nécessaire.
Il met également en avant les liens personnels et familiaux que la présidente, Marie Madeleine Mborantsouo, entretient avec le candidat Omar Bongo et qui l'oblige à se récuser pour ne pas être en situation de juge et partie. Il verse à son dossier des copies d'actes de naissances d'enfants du candidat Omar Bongo (dont Marie Madeleine Mborantsouo est la mère) pour prouver ses affirmations.
Il interpelle publiquement et avec fermeté la présidente, qui devra, selon lui, assumer les conséquences qui pourraient découler d’un jugement contraire aux attentes des Gabonais. Il déclare : « Aujourd'hui je vous dénie le droit et la qualité de statuer dans cette affaire ».
Omar Bongo est cependant confirmé vainqueur par la cour constitutionnelle, qui se refuse à trancher la requête sur le fond, la jugeant irrecevable dans sa forme.


     Bongo Pere, Ali Bongo et la France avant Hollande t'ont volé 3 victoires au detriment de la fraude

Tentative d'assassinat de mars 2006:
Des contestations suivent la proclamation des résultats de l'élection présidentielle du 27 novembre 2005. Le siège national de son parti, situé dans le quartier Awendjè dans le 4e arrondissement de Libreville, est mis à sac par des unités encagoulées de l'armée gabonaise, le 21 mars 2006. Il échappe de peu à une tentative d'assassinat. Exfiltré par sa base, il est contraint à l'exil (dans son propre pays) à l'ambassade d'Afrique du Sud.[réf. nécessaire] Il en ressort un mois après, afin d'initier des négociations avec le régime gabonais. Sa rencontre avec le président Omar Bongo, le 19 avril 2006, en présence de diplomates, est qualifiée d'historique par la presse19,20. Pierre Mamboundou s'était en effet interdit de rencontrer son adversaire pendant vingt ans. Ces négociations ont depuis lors conduit, entre autres, à la réforme du code électoral et à la mise en place d'une Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP).
Propositions de lois:
Le 6 octobre 1999 Pierre Mamboundou fait une proposition portant modification de la loi électorale. Elle entend :
disqualifier le ministère de l'Intérieur dans l'organisation du scrutin ;
recomposer la commission électorale afin qu'elle devienne permanente et indépendante ;
supprimer les votes par procuration et les ministères techniques ;
introduire le bulletin de vote unique et l'ampliation des procès-verbaux des bureaux de vote à tous les candidats.
Il propose également que la commission électorale soit composée à parité (majorité et opposition) avec deux présidents, deux vice-présidents et deux secrétaires. Sa proposition élargit enfin les prérogatives de la commission électorale qui se voit chargée de l'établissement des listes électorales et des cartes d'électeurs, de leur distribution, ainsi que de la détermination des centres de vote.
Les députés du Parti Démocratique Gabonais (PDG), majoritaires, s'opposent à l'examen de cette proposition de loi à l'Assemblée nationale et invitent Pierre Mamboundou à aller débattre de la question à la présidence de la République avec Omar Bongo22. Pierre Mamboundou s'y oppose, justifiant son refus par son désir de respecter l'article 5 de la Constitution de son pays selon lequel la République Gabonaise est organisée selon le principe de la séparation des pouvoirs.
En décembre 2006, il est à nouveau élu député du département de la Dola et fait son retour dans l'hémicycle. Il est désigné président du groupe parlementaire de l’Union du Peuple Gabonais (UPG). C'est aussi la première fois que son parti posède un groupe parlementaire homogène à l'Assemblée nationale.
Pour améliorer le dispositif légal en matière électorale, Pierre Mamboundou fait une proposition de loi portant « Protection des données à caractères personnelles (Biométrie) » adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale puis par le Sénat.
Il est aussi l'auteur de la loi organique portant « Organisation de la Haute Cour de Justice en République Gabonaise » adoptée par l'Assemblée nationale (en) gabonaise en 2009 concernant le fonctionnement de cette juridiction compétente pour juger le président de la République, les ministres et les présidents d'institutions constitutionnelles.
Affaire île Mbanié:
Le 31 novembre 2006, Pierre Mamboundou dépose trois plaintes contre les ministres André Mba Obame, alors ministre de l'intérieur, René Ndemezo'Obiang, porte-parole du gouvernement et Paul Toungui, ministre des finances, pour tentative de cession d'une partie du territoire national24. Cette plainte fait suite aux accusations portées contre eux par la presse, selon laquelle ils auraient négocié la vente de l'îlot Mbanié, potentiellement riche en pétrole, à un pays frontalier du Gabon[Lequel ?]. Certains journaux de la presse écrite qui rapportent les faits, comme le quotidien L'Union ou l'hebdomadaire Le crocodile, déclarent même être en mesure de présenter les preuves de leurs accusations. Malgré ces plaintes, Pierrette Djouassa, procureur près la cour de cassation, se refuse à déclencher l'action publique.
Consulté en février 2011 par le président Ali Bongo sur l'affaire Mbanié25, il défend la position selon laquelle l'île Mbanié est gabonaise et dit s'appuyer sur une convention signée en 1900 par l'Espagne et la France, qui reconnaît à la France la souveraineté sur les îlots Mbanié, Conga et Cocotiers, la France les ayant rétrocédées au moment de l'indépendance en 1960. Cette convention, selon Pierre Mamboundou, est ratifiée en 1901 par le parlement français et confirmée en 1974 par un accord entre le Gabon et la Guinée équatoriale signé par les présidents Omar Bongo et Macias Nguéma grâce à la médiation des présidents Mobutu du Zaïre (actuellement République démocratique du Congo) et Marien Ngouabi du Congo.
À la suite des consultations menées à Libreville, Pierre Mamboundou est invité par Ali Bongo à intégrer la délégation gabonaise auprès du siège de l'ONU à New York, les 24 et 25 février 2011, pour mener les discussions face à la partie équato-guinéenne qui revendique elle aussi la souveraineté sur l'île Mbanié26.
Affaires Gabon Télecom, Bélinga et Air Gabon:
En tant que député, Pierre Mamboundou s'oppose devant le Conseil d'État à la privatisation de Gabon Télécom, finalement cédée à Maroc Télécom27, jugeant le contrat de cession léonin et identifiant six causes de nullité :
nullité tirée de l'inexistence du prix ;
nullité tirée des modalités de paiement ;
nullité tirée de la condition potestative résultant de l’insertion d’une clause léonine rompant l’égalité des parties devant la convention ;
nullité tirée de la convention d’arbitrage ;
nullité tirée de la violation du code du travail ;
nullité tirée la confidentialité de la convention de cession
Il est empêché de s'exprimer sur le sujet dans l'hémicycle par Guy Nzouba-Ndama, président de l'Assemblée nationale
Pierre Mamboundou demande et obtient l'augmentation de la participation de l'État au capital de la Compagnie Minière de Bélinga (COMIBEL). Il dénonce la privatisation de l’Office des Chemins de fer Transgabonais (OCTRA) ainsi que la liquidation de la compagnie nationale Air Gabon dont il défend les 1 200 licenciés. Il se bat également pour la revalorisation du SMIG et pour l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires gabonais.
En 2009, il appelle à la révision du contrat de concession de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) au groupe français Véolia. Il souhaite à cet effet que soit augmenté le capital de la SEEG pour permettre l'entrée au capital d'un opérateur spécialiste de la fourniture d'électricité afin d'améliorer les prestations offertes aux populations.
Scrutin présidentiel de 2009:
Il est à nouveau candidat à la présidentielle, le 19 juillet 2009, après le décès d'Omar Bongo Ondimba, survenu le 8 juin 2009.
Soutenu par une coalition de cinq partis réunis au sein de l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR), il promet, entre autres, la restauration de l'autorité de l'État ainsi que la réduction de son train de vie, la suppression des institutions dont l'existence n'est pas indispensable, la scolarité obligatoire et gratuite de six à seize ans, la généralisation des allocations d'études de l'enseignement supérieur et des allocations familiales, les soins de base gratuits sur toute l'étendue du territoire30.
L'élection a lieu le 30 août 2009 et il est officiellement classé deuxième avec 25,64 % des suffrages exprimés. Il se proclame cependant vainqueur avec 39,15 % et met au défi ses adversaires de produire les procès-verbaux des bureaux de vote prouvant le contraire, mettant à disposition de la presse ceux qu'il possède31. Le 3 septembre 2009, alors qu'il prend part à un sit-in devant le siège la commission électorale pour réclamer que soient proclamés « les vrais résultats sortis des urnes », il est de nouveau l'objet d'une tentative d'assassinat orchestrée par un bataillon d'élite de l'armée gabonaise[réf. nécessaire]. Il est grièvement blessé et est évacué par sa sécurité rapprochée.
Le 27 septembre 2010, alors qu'il se trouve depuis quatre mois à Paris pour des raisons de santé, Pierre Mamboundou rencontre Ali Bongo Ondimba en tête-à-tête. C'est leur première rencontre depuis l'élection présidentielle contestée du 30 août 200936. Il achève son séjour à Paris le 21 novembre 2010. Arrivé à Libreville le même jour, il est accueilli à l'aéroport par une foule de plusieurs milliers de militants enthousiastes37. Dans son allocution à la presse, il remercie le gouvernement français de s'être occupé de ses soins médicaux ainsi que le Président Nicolas Sarkozy qui l'a invité au cours d'un tête-à-tête à venir se faire soigner au Val-de-grâce à Paris38. Il invite également le peuple gabonais à le soutenir ainsi que sa coalition dans les décisions importantes qu'ils devront prendre.
Il entame une tournée dans la province de l'Estuaire par un meeting au « carrefour charbonnages » dans le 1er arrondissement de Libreville. Il plaide à nouveau pour l'instauration des données biométriques dans la confection du fichier électoral.
Synthèse de sa carrière politique:
Dates Evènements
14 juillet 1989 Création de l'Union du peuple gabonais (UPG), à Paris
1990 - 1993 Exil politique à Dakar au Sénégal
1996 - 2001 Député à l'Assemblée nationale
1997 - 2006 Maire de la Commune de Ndendé
6 décembre 1998 Candidat à l'élection présidentielle qu'il remporte mais le pouvoir le class honteusement (2e position, avec 16,5 % des suffrages)
27 novembre 2005 Candidat à l'élection présidentielle qu'il remporte mais le pouvoir le class encore honteusement (2e position, avec 13 % des suffrages)
21 mars - 19 avril 2006 Réfugié politique à l’Ambassade d’Afrique du Sud suite à l’attaque du siège de son parti par les Forces de Sécurité et de Défense
2007 Député à l'Assemblée nationale
30 août 2009 Candidat à l'élection présidentielle qu'il remporte pour la 3eme fois mais le pouvoir le class honteusement (2e position, avec 25,64 % des suffrages)
3 septembre 2009 Tentative d'assassinat lors d'un sit-in à Libreville : grièvement blessé
Mort:
Alors qu'il reprend ses activités politiques et intensifie son combat en faveur de l'introduction de la biométrie dans le système électoral, Pierre Mamboundou meurt le 15 octobre 2011  à. Les conditions de sa mort restent obscures. Quelques heures avant son décès, il avait présidé la traditionnelle réunion hebdomadaire du Conseil exécutif de l'UPG.
Ses obsèques sont une meurtrissure nationale notamment à Libreville, Mouila et Ndendé où son corps est exposé devant des milliers de personnes en pleurs. Dans ces trois villes, des marches sont organisées en son hommage.
En France, Nicolas Sarkozy adresse une lettre de condoléances à sa famille tandis que plusieurs parlementaires français, dont François Hollande, signent le livre de condoléances dans lequel ils vantent son combat pour la démocratie et la liberté.Aux États-Unis comme ailleurs les cérémonies sont organisées à son sujet et Monsieur Francois Hollande adresse ses condoléances et vente ces mérites.
Pierre Mamboundou repose à Ndendé, en face de la mairie qu'il a fait construire et à proximité du mausolée de l'ancien vice-président Paul Marie Yembit.
Héritage politique:
Le 10 février 2012, le gouvernement annonce, par l'intermédiaire du ministre de l'Intérieur Jean François Ndongou, la confection d'une liste électorale biométrique ainsi que l'introduction de la biométrie dans le système électoral dès 2013. Les élections locales de 2012 en permettront l'expérimentation quand bien même la biométrie n'avait pas été utilisée lors des législatives.
Le stockage et la sécurité des données biométriques sont assurés conformément à la loi portant protection des données à caractères personnels proposée par Pierre Mamboundou et adoptée en 2009. Cette loi garantit la liberté des citoyens face aux usages attentatoires à la liberté des technologies numériques. En effet, elle décline les limites de l'usage de l'informatique conformément au titre préliminaire des droits fondamentaux de la Constitution du Gabon. Meme si le gouvernement Gabonais ne veut pas aller jusqu'au bout de son entreprise, nous pensons qu'un jour ce travail sera acheve.
PMM, tu restera notre president.
UPG Monde: